Oyé oyé jeunes gens, voici venir le héros le plus épique et le plus improbable du monde du jeu vidéo. Je veux bien sur parler de Super Meat Boy, héros du jeu du même nom, développé par Edmund McMillen et Tommy Refenes, les deux membres de la “Team Meat”.
- Scénario : ce n’est certainement pas le point sur lequel SMB se démarque : Meat Boy doit sauver sa copine Bandage Girl du méchant Dr Fétus… Oui oui, c’est tout… Néanmoins, on s’en fiche, on ne recherche pas un scénario digne de Metal Gear quand on y joue. Non, son gros point fort est son…
- Gameplay : Vous allez passer des heures à ne jouer qu’avec… 2 touches. Et oui, tout comme les premiers Super Mario Bros (vous aurez noté l’analogie avec les initiales), vous ne jouerez qu’avec les touches de saut et de sprint. Et cela suffit ! Pour passer avec succès les différents niveaux, vous n’avez qu’à esquiver des scies circulaires, sauter par dessus de la lave en fusion, éviter d’horribles créatures qui veulent vous empêchez de sauver votre bien aimé, appuyer sur des interrupteurs, et j’en passe. Avec seulement 2 boutons, la Team Meat nous a offert un jeu d’une incroyable richesse. De plus, l’excellence du moteur physique fait que selon le type de niveau (Normal ou old-school), celui change pour ressembler à ceux des consoles passées.
- Graphisme/Level Design : Le jeu est graphiquement très beau. Les différents espaces et zones de chaque niveau sont bien définis. Ce n’est ni trop clair ni trop sombre (malgré les différents thèmes selon les mondes). Le level design se renouvelle à chaque niveau : en effet, on ne trouve pas deux niveaux se ressemblant exactement.
- Durée de vie : Longue, vraiment longue. Pour chaque monde, vous aurez 20 niveaux mais aussi ces 20 niveaux en version Dark (même structure, mais beaucoup plus difficile), ainsi que 20 bandages à récupérer disséminé dans les 20 niveaux. Enfin, comme ce jeu se veut, d’un certain point, un hommage au jeu de plate-forme d’antan (il n’y a qu’à voir le scénario et les initiales qui réfèrent directement à un petit plombier moustachu par exemple), vous aurez, toujours par monde, 4 warp-zones à découvrir : 3 normales et une vous permettant de débloquer d’autres personnages. Je ne vous en dis pas plus, je préfère que vous découvriez par vos mêmes ces features. Enfin, pour finir, sachez qu’il y a 5 mondes, ainsi qu’un bonus et encore un autre contenant les niveaux fait par les internautes grâce à l’éditeur de niveau. Vous obtenez ainsi une sacrée durée de vie (doublé d’une difficulté relativement corsé).
- Musique : Danny Baranowsky a de l’or au bout des doigts. Ses musique correspondent parfaitement au monde auquel elles sont rattachés (et elles vous resteront longtemps en tête). De plus, pour les amateurs de musiques chiptunes, les musiques des warp-zones sont en 8 ou 16 bits.
- Bonus Stage : Que pourrais-je vous dire d’autres… Que toutes les semaines des niveaux fait par les fans(de toute difficulté) sont ajoutés (ils sont d’ailleurs d’aussi bonnes qualités que ceux du jeu en lui-même), que le nombres de personnages jouables est supérieur à 15, que les succès Steam lié au jeu rallonge davantage la durée de vie, que l’édition collector (et donc matérialisé) vaut son pesant d’or (poster, OST incluse, “notice” superbe…)…
Si vous n’êtes pas convaincu, voici le trailer du jeu :
Enfin, vous pouvez trouver Super Meat Boy sur Steam mais aussi en version boîte sur la boutique de la “Team Meat”.
1 des meilleurs jeux de plate-forme que je connaisse. (Quand l’indé dépasse les gros studios)
Je viens de le terminer. Enfin, tout sauf la warp zone “The Kid” (chapitre Rapture) qui m’aura rendu fou dès le premier des trois niveaux (abandonné au dernier, dépité)
L’un des meilleurs jeux de plates-formes de ces derniers temps. Un nouveau héros au panthéon du jeu vidéo
Un jeu avec un personnage très charismatique, et des niveaux qui vont à toute allure ! Alors qu’il se posait comme étant un jeu de plate-forme / réflexion, Super Meat Boy allie pour nous vitesse et dextérité dans une grosse quantité de niveaux bien agencés qui vous rendront fous ! En effet, sa difficulté absolument TITANESQUE sur certains niveaux vous feront parfois recommencer des dizaines de fois un seul niveau.. Mais les graphismes et la musique entraînante (très bien réalisée au passage) vous pousseront à continuer et à hurler
Allié a des cinématiques simples et efficaces, et bien entendu de gigantesques boss très intéressants à combattre, ce jeu est dors et déjà devenu un classique du genre Indépendant.
Have fun