Aperçu de Qasir al Wasat: a Night in-Between
Qasir al Wasat : a night in-Between, c’est l’histoire d’une créature étrange – frêle et invisible – invoquée par Farid al-Saahir, un puissant sorcier syrien, dans le but de faire assassiner trois personnes. Le jeu commence par un monologue de la créature qui nous explique que son monde et le monde des humains sont bien différents mais que jadis ces deux mondes communiquaient sans arrêt. Aujourd’hui, cet art là s’est perdu. Et malgré cela, la créature entend qu’elle est invoquée quelque part, qu’on lui demande d’assassiner trois individus et qu’on lui offrira une récompense à la hauteur: des armes rares et puissantes. La créature n’est pas intéressée par les armes, mais elle est curieuse – bien que méfiante envers cette invocation – et décide de répondre à cet appel afin d’en apprendre plus sur l’art d’ouvrir les portes entre les deux mondes.
Le joueur se retrouve invoqué par « Celui qui appelle », nous le suivons à l’intérieur de son palais et ce dernier nous explique qu’il a emprisonné sa demeure dans une réalité parallèle qui n’a pas subit les dommages du temps. Les ruines qui nous entouraient changent en effet pour redonner à l’endroit sa splendeur d’antan.
Ce court interlude, mettant en place une intrigue pour le moins originale, nous permet d’admirer une première fois l’excellente patte graphique que nous offre le studio brésilien Aduge. L’ambiance et les décors d’inspiration orientale sont un régal pour les yeux et les animations des personnages, bien qu’encore peu pas assez fluide, sont très bien réalisés.
Contrôlable à l’aide simplement de la croix directionnelle et de deux boutons supplémentaires, la créateur que nous incarnons propose une approche simple, limpide et instantanée. Un premier bouton vous permet d’ouvrir les portes, actionner des leviers et autres mécanismes, et d’exécuter discrètement vos ennemis, et un second permet d’avancer sans faire de bruit. En effet, votre personnage, bien qu’invisible, se déplace en faisant beaucoup de bruit et le son de vos pas pourra attirer l’attention des gardes si vous vous approchez de trop près. Une fois repéré, il n’y aura plus grand chose à faire sinon fuir. Mais dans la majorité des cas, vous faire repérer sera synonyme de mort. Cette capacité de marcher plus furtivement fera apparaitre également des mécanismes et salles que vous ne pouviez détecter auparavant, il ne servira donc à rien de se précipiter. De plus, lorsque vous exécuterez un garde vous vous retrouverez couvert d’éclaboussures de sang trahissant alors votre couverture et rendant la progression sensiblement plus ardue. Utiliser votre capacité d’infiltration deviendra alors quasiment inutile. Heureusement, vous pourrez vous débarrasser de ces tâches en marchant dans des fontaines ou dans des petites bassins afin de regagner votre entière invisibilité.
Durant ce premier cinquième de jeu disponible dans la démo ne durant que 30 à 40 minutes, Qasir al Wasat: a Night in-Between nous a montré de bien bonnes choses mais manque encore de densité. Certes nous n’avons pu tester qu’une partie du jeu, le début qui plus est, lui même tronqué de certaines énigmes encore en développement et remplacées par de simples leviers, mais le jeu des brésiliens d’Aduge annonce de très bonnes choses à venir, et pleins de rebondissements.
Nota Bene: Le jeu est toujours en développement et fait l’objet d’updates via Desura augmentant son contenu jusqu’à sa sortie finale, pour un prix moindre). Le jeu est également disponible en pre-order sur Indievania.
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