Test : No Time to Explain
A l’origine un jeu Flash distribué sur Newgrounds, No Time to explain a suscité assez d’intérêts pour motiver Tom Brien à monter une équipe avec Alex Nichiporchik afin de travailler sur une version complète du jeu. Après un financement réussi sur Kickstarter en 2011 permettant la sortie d’un jeu complet et un peu plus tard de nouveaux niveaux. Tom Brien tente ensuite l’aventure Greenlight et obtient le feu vert.
- Un univers décalé
Le tout étant encadré par une BO entraînante aux allures rétro qui malheureusement comporte trop peu de pistes.
- Un gameplay minimaliste
Pour ce qui est du gameplay on retrouve bien sûr ce qui a fait le succès de la version flash du jeu : les déplacements de votre personnage sont assistés par les tirs d’un canon laser qui fait office de jet-pack. Vous déplacez le héros au clavier et le canon à la souris.
Le jeu est composé de divers niveaux, chacun ayant son décor propre, sa spécificité et parfois sa façon de jouer. Chaque niveau propose un élément de gameplay différent. Vous rencontrerez par exemple des lacs d’acides vous permettant de sauter plus haut, mais qui risquent également de vous tuer, ou encore des gâteaux vous faisant grossir et permettant ainsi de rouler et de détruire des blocs.
Certains niveaux amènent un changement radical de gameplay : le canon est remplacé par un autre élément. Parfois cet élément sera un fusil à pompe ou alors votre personnage sera gluant et il faudra alors le projeter sur les murs pour terminer le niveau. Ces différentes façons de se déplacer sont malheureusement trop peu nombreuses, mais ponctuent l’aventure avec un trait d’originalité.
Contrairement à une grosse majorité des jeux de plate-forme à défilement horizontal, ici quand le joueur meurt on a l’avantage de réapparaître sur la dernière surface sur laquelle on a marché, cela permet d’éviter les prises de têtes, mais rend le jeu plus facile et surtout plus court.
Au cours de vos pérégrinations, vous allez tomber sur des chapeaux qui sont au nombre de 60. Vous pouvez enfiler n’importe lequel de ces couvre-chefs permettant ainsi une petite personnalisation du personnage.
- Les indésirables
Tel un adolescent, chaque jeu de vient jamais sans ses points noirs et NTtEen a quelques-uns. À commencer par quelques bugs. Certains ne sont pas trop dérangeants, par exemple votre personnage qui se bloque, il faut tout de même relancer le tableau. Mais d’autre le sont bien plus, comme un boss qui bug au milieu d’un patern ! Le dernier point négatif est le fait que les contrôles ne sont pas modifiables, il faudra passer son clavier en QWERTY ou utiliser les flèches directionnelles pour diriger le personnage.
- Finish Him
Dans l’ensemble le jeu est plaisant à jouer, si on passe les quelques bugs. À part des succès, la sortie récente du jeu sur Steam n’apporte bien du plus au jeu si ce n’est une meilleure visibilité pour des joueurs qui seraient passés à côté de No Time to Explain.
Résumé
Les + | Les - |
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La musique, des chapeaux, l'univers déjanté, plein de chapeaux, on repop proche de là on est mort, les différentes façons de déplacer le personnage, toujours plus de chapeaux | Des bugs, les touches non-modifiables, un peu cher ? (10€) |
Score du jeu : |
Super test ! Dommage j’ai pas de sous mais quand j’en aurai, je l’achèterai.