Test : Race the Sun

Par Faust , le 24 août 2013 à 18:42 | Actualité, Toutes les news |

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Dans notre aperçu de Race the Sun, nous nous étions montrés enthousiastes, vis à vis d’une démo plutôt prometteuse, et d’un conce vraiment sympa. Maintenant que le jeu est enfin sorti, nous pouvons enfin nous faire un avis définitif sur le jeu de Flippfly, tout le contenu étant enfin disponible.

Pour ceux qui auraient raté notre aperçu, petit point sur le concept du jeu : vous dirigez une sorte de petit avion fonctionnant à l’énergie solaire, dans des niveaux semés d’embûches. Vous vous déplacez toujours en avant, et votre but est d’éviter les obstacles, tout en récoltant des Tris pour marquer des points, et des boosters pour remonter le soleil. Car qui dit énergie solaire dit soleil, et ledit soleil descend à l’horizon à mesure que vous progressez.

Le concept est donc simple, mais efficace. Votre run est divisé en régions, chacune ayant une thématique d’obstacles, et plus on avance, plus c’est dur. Dans ces régions, vous pouvez collecter nombre de pickups : tris, pour les points, les boosters jaunes pour accélérer et remonter un peu le soleil à l’horizon, des sauts (pour sauter quand nécessaire), et désormais dans la version finale, un pickup « emergency portal » qui vous téléporte hors d’une collision fatale une fois, ainsi que des portails vous téléportant à la fin de la région (pas idéal pour scorer).

Tout le jeu est axé autour du scoring : les niveaux ne sont pas aléatoires, mais chaque jour, ils sont régénérés, pour créer un nouveau leaderboards (ceux ci ne durent donc qu’un jour à chaque fois). Ce concept permet de rendre le jeu addictif, et chaque jour, on a envie de se classer dans le top du classement. Plutôt intelligent.

Vous montez également des niveaux en accomplissant des objectifs. Ceux ci peuvent aller de récolter 25 Tris à compléter deux régions de suite en ne tournant que vers la droite, ou faire 4 doubles sauts. Ce système de levelling, plutôt sympathique et original, manque tout de même de diversité, et on retrouve très vite les même challenges. Vous pourrez monter 25 niveaux ainsi, et chaque niveau débloque généralement une feature. Les premières seront les plus essentielles pour scorer (système de multiplicateur de points, booster, saut, etc), les dernières étant plus anecdotiques : commencer un run en multiplicateur x3 au lieu de x2, des décalcomanies pour les ailes de l’avion, ou encore des version améliorées des « attachments ». Ceux-ci sont attachables à l’avion (2 maximum) et lui confèrent certains avantages : récupération des power ups de plus loin, tourner plus rapidement, ou encore porter plus de sauts.

Enfin, au niveau 11, vous débloquerez le mode Apocalypse, en plus du mode Race the Sun de base. Celui ci vous lance bien plus vite, dans des régions très difficiles, avec un soleil bas, et est plus ou moins un mode hardcore, bien plus intéressant que le mode de base. On passera sur la fonctionnalité multi, permettant à un joueur de prendre le relais d’un autre quand il s’est planté, pour continuer. Jusqu’à 4 fois. Si l’idée est originale et intéressante, elle ne sert pas à grand chose en pratique : dès le second relais, on commence avec 0 multiplicateur, et 0 saut. Résultat, on se plante très vite (vu qu’on commence dans une région avancée), et on augmente très peu le score.

Finalement, cette version finale de Race the Sun déçoit un peu. Alors que le jeu était très prometteur en bêta, il n’a quasiment pas évolué pour sa version finale. A part le mode Apocalypse, plutôt sympa, on retrouve la même chose, avec les même défauts et qualités. On a bien trop peu d’attachments, les régions se ressemblent trop d’un jour à l’autre, malheureusement. Le jeu manque de variété, vu qu’on a que deux modes de jeu, et pour le moment les niveaux faits par les utilisateurs manquent encore un peu d’originalité et d’intérêt.

A 10€, l’addition est un peu salée, au vu du contenu. On peut penser que les développeurs comptent suivre leur jeu, et l’étoffer petit à petit, notamment vu le gros vide dans la liste des modes de jeu. En attendant, difficile de vraiment le recommander, à part si vous êtes fans de scoring, ou de création de niveau. Un concept sympa, avec un contenu un peu vide.