Test : Savant Ascent
Savant Ascent, c’est avant tout l’heureuse histoire d’amitié qui lie D-Pad Studio (qui ont développé Owlboy) à Aleksander Vinter connu sous le nom de Savant, un artiste spécialisé dans la dubstep et l’électro. Plutôt que de prendre des vacances chacun de leur côté, ils ont décidé de se réunir le temps d’un été et de travailler en collaboration pour donner le jour à un nouveau jeu. Ainsi est né Savant Ascent.
Dans cette aventure vous incarnerez Savant, qui a été jeté en bas de son immense tour par un orbe maléfique et qui a transformé le repaire de notre héro en un véritable donjon meurtrier. Les commandes sont simples à prendre en main et peu nombreuses : grâce aux touches A et D vous esquiverez vers la gauche ou la droite, avec votre touche W vous pouvez sauter et vous visez à l’aide de votre souris. Le clic droit vous servira à lancer vos projectiles et c’est tout. Enfin, « c’est tout », oui et non. Vous allez déverrouiller d’autres pouvoirs tout au long de votre aventure, donnant à votre clic droit ou à la touche S des pouvoirs chargés, lors de votre premier tir, vous enverrez une salve de 5 au lieu d’un seul, … Enfin, vous aurez compris le principe !
Les sessions de jeu sont très courtes : pour faire un playthrough actuellement, vous mettrez environ 5 minutes, sous réserve que vous ne mourriez pas dans d’atroces souffrances. Parce que Savant Ascent est dur, très dur. Dans la veine des shoot’em up les plus classiques, vous allez devoir faire preuve de réflexes et de dextérité pour arriver au sommet de la tour, en pouvant vous faire toucher 3 fois au maximum, sans quoi vous devrez recommencer.
Vous débloquerez au fur et à mesure de votre progression de nouveaux morceaux sur lesquels vous pourrez jouer en collectant des morceaux de CD. 4 morceaux de CD débloquent un CD, et il y a 4 titres à débloquer pour le moment. Cependant, les développeurs nous promettent plus de morceaux, plus de levels, plus d’ennemis, plus de pouvoirs …
Parce que oui, dans l’état Savant Ascent c’est seulement un niveau (la Tour) et c’est assez dommageable. On s’amuse mais c’est très court : vous ferez le tour du mode histoire en 30-40 minutes, et bien qu’un mode time attack soit disponible depuis la version 1.0.0.36, ça ne reste finalement que peu et nous laisse sur notre faim.
Les graphismes sont magnifiques, si Castlevania avait été un shooter, il aurait ressemblé à ça ! Mais D-Pad Studio nous a habitué à de la qualité, il ne pouvait donc pas en être autrement. Le son n’est pas en reste, et vous comprendrez aisément que Savant maîtrise son sujet et qu’il n’a pas été nominé aux Grammy Awards Norvégiens de 2009 pour rien.
Vous l’aurez compris, Savant Ascent est un jeu difficile, qui requiert de l’engagement, mais qui vaut la peine que l’on y jette un œil. D’abord parce qu’il ne coûte que 1.99$, ensuite parce qu’il est remplit de bonnes promesses : D-Pad et Savant nous promettent un mode infini, l’utilisation possible d’une manette, un portage android/max/linux et du contenu supplémentaire (autant pour le son que pour les ennemis et les pouvoirs !)
Savant Ascent est disponible sur le site des développeurs pour 1.99$ et vous pouvez soutenir le projet sur la page Steam Greenlight qui lui est consacrée !
Résumé
Les + | Les - |
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Musique de folie, pixel art de folie, sentiment de progresser à chaque run, les clins d’œil à la culture geek, contenu supplémentaire prévu | Très difficile, trop court, manque de diversité |
Score du jeu : |
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