Test : Shelter

Par Mankess , le 04 septembre 2013 à 16:19 | Test, Toutes les news |

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Ce qui est sympa avec les jeux indépendants, ce qu’on peut trouver des jeux pour tous les goûts, vous pouvez être un bout de viande qui va sauver un pansement, vous pouvez voir la vie en cubes de toutes les tailles et de toutes les couleurs. Et vous pouvez-même incarner une blairelle qui doit s’occuper de ses blaireautins.

Shelter de Might and Delight est, comme vous allez le constater, un jeu des plus atypiques qui vous met dans la peau d’une femelle blaireau ! Attention on ne parle pas ici d’un jeu de survie dans un monde ouvert, mais d’un jeu très linéaire dans lequel le but est d’arriver à la fin de l’aventure avec un maximum de blaireautins.

Avant tout, il faut parler de l’ambiance que dégage le jeu. Les graphismes aussi originaux que le jeu en lui-même lui donnent une signature reconnaissable. Pris un par un, chaque élément du décor est réellement laid, c’est indéniable. Cependant quand on considère l’ensemble du paysage, il y a une certaine cohérence entre tous ces éléments qui rend l’environnement vraiment beau.

La bande-son va, quant à elle, parfaitement accompagner ces décors. La musique, principalement une guitare acoustique et une batterie, se fait discrète sans se faire oublier lors des passages calmes, mais elle saura se faire remarquer lorsque nos petits blaireautins seront en danger. Ajoutez à ça des bruitages « forestiers » et vous avez la musique qui convient parfaitement au jeu.

Du tout se dégage une ambiance très marquée dans laquelle il faut s’immerger complètement pour apprécier le jeu à sa juste valeur. Pour jouer le blaireau, il faut être un blaireau.

Mais où sont cachés mes blaireautins ?

Mais on se rendra assez rapidement compte qu’un blaireau n’a malheureusement qu’un tour dans son sac. Vos actions possibles sont très réduites, courir, ramasser de la nourriture, attaquer les petits animaux ou encore se cacher dans les buissons, sont à peu près les seuls « compétences » de notre blaireau. Ce faible nombre de capacités va donc être compensé par des bouleversements dans l’environnement et des situations périlleuses que je ne dévoilerai pas pour éviter de vous spoiler.

On va toucher là au gros point noir du jeu. Si les quelques changements d’environnements font évoluer le jeu, ils ne sont pas suffisant pour le faire durer, dans le cas contraire le jeu serait devenu rapidement répétitif et aurait, en plus, perdu de sa valeur. Il ne faut donc pas compter plus d’une heure ou deux pour en arriver au bout, avec un petit potentiel de rejouabilité, quand je dis petit c’est vraiment le relancer une fois ou deux juste histoire de terminer le jeu en sauvant tous les blaireautins.

Au final Shelter c’est une expérience intéressante dans laquelle on prend plaisir à s’immerger, l’originalité du principe et des graphismes valent pour eux seuls qu’on donne sa chance au jeu. Et même si l’aventure ne dure qu’une heure ou deux, le temps aura été déjà suffisamment long pour qu’on puisse s’attacher à la petite famille de blaireau et qu’on profite du jeu.

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Test & Impressions : Shelter par GentleStorm & Mankess