Pirates of New Horizons en vue moussaillon !
S’il y a un univers dont je suis fan et qui me rappelle de tendres souvenirs, c’est bien celui de la piraterie. Quand j’étais plus jeune, j’étais complètement accro à Monkey Island au point de les avoir tous fait les uns à la suite des autres. Alors vous pensez bien que quand j’ai entendu parler de Pirates of New Horizons, je me suis jeté sur la démo. Et je dois dire que je ne suis pas déçu, même si je dois émettre quelques réserves.
Vous incarnez donc Annha, une charmante pirate plutôt dégourdie qui a soif d’aventure. Très vite rejoint par un chat volant nommé professeur Henceworth – mélange improbable entre Farnsworth de Futurama et Tails de Sonic – Annha se mettra en tête d’acheter une superbe maison qui malheureusement, coûte littéralement une montagne d’or. Si le pitch de départ peut paraître léger, il ne faut pas oublier que nous avons là un jeu qui promet avant tout aventures palpitantes dans un monde haut en couleurs.
Et des couleurs, il y en a dans Pirates of New Horizons. Si pour le moment, seul deux tableaux sont visitables – un astéroïde où s’écrase le bateau d’Annha au début du jeu et une ville tropicale des caraïbes – il faut bien reconnaître que la direction artistique en jette. C’est beau, c’est fluide et surtout, c’est complètement décalé. Comme je le disais, le premier monde qui introduit le jeu est un astéroïde, rien de moins. Si le mythe du bateau volant ne date pas d’hier, je reconnais être très emballé à l’idée d’en prendre les commandes.
L’humour est également omniprésent. Si un chat coiffé d’un petit chapeau de dandy et d’un monocle ne vous fait pas rire, passez votre chemin parce que le jeu sera clairement axé humour absurde. Bref, Pirates of New Horizons a un sacré potentiel. Mais comme rien n’est tout rose dans ce monde de brute, parlons des réserves dont je parlais plus haut.
À l’heure actuelle, Exit Strategy Entertainment, les développeurs Danois de Pirates of New Horizon, font campagne sur l’incontournable Kickstarter pour réunir les fonds nécessaires. Si la démo que j’ai testée tourne sous Unity sur PC, il faut savoir que pour l’heure, le jeu est seulement prévu sur smartphone et tablette. Pas étonnant puisque Exit Strategy Entertainment ne demande que 10.000$. Si vous souhaitez une version PC, il faudra monter à 50.000$. Et c’est là que le bât blesse. Pourquoi ne pas viser directement un portage PC, qui saura certainement capter un plus grand nombre de joueurs, sachant que le soft semblait à la base destiné pour ce format ? D’ailleurs, je ne dois pas être le seul à ressentir ce décalage puisqu’après 17 jours de campagne, le jeu n’a récolté que 2400$, ce qui traduit un réel problème stratégique de la part d’Exit Strategy Entertainment.
Bref, il faudra attendre la fin de la campagne pour savoir de quoi il en retourne. En attendant, vous pouvez toujours tester la démo et soutenir les développeurs sur leur page Kickstarter s’ils ont réussi à faire vibrer votre cœur de pirate !