Aperçu : Wrack
Sorti le 11 novembre 2013 en accès anticipé et développé par le studio Final Boss Entertainment (4 membres dont 1 programmeur, 2 graphistes et 1 sound designer), Wrack est un FPS bien bourrin et par dessus tout un véritable Doom-like, assumé par son fondateur Brad Carney.
Vous incarnez donc Kain Sager qui sera en charge de stopper une invasion de l’empire Arcturan le tout dans un monde futuriste. Préparez-vous donc à accueillir l’envahisseur avec du calibre 12 et pour ce faire, vous disposerez d’un arsenal tel qu’une épée énergétique, un pistolet, un fusil à pompe ou encore un bazooka. Le but étant bien sur de … prendre du plaisir à dégommer tout ce qui bouge !
Si ce jeu ne brille pas forcément par son histoire vous l’aurez compris, il met en revanche l’accent sur de superbes graphismes en cel shading qui ne seront pas sans rappeler ceux d’un certain XIII ou encore Borderlands. De nombreux artworks sont également déverrouillables dans un mode galerie
Cependant entendons nous bien, la trame scénaristique assez mauvaise et presque risible est une démarche volontaire et contribue à créer un univers digne d’une série B et très proche d’un bon vieux nanar, le tout dans une atmosphère Isaac Asimovienne (oui c’est dur à dire).
L’ambiance est donc au rendez-vous et c’est sur une bande originale de rêve signée Robert Prince (Doom, Wolfenstein 3d, Duke Nukem …) que vous allez pouvoir vous prendre pour un véritable guerrier galactique sur un fond de heavy métal fort agréable.
Le gameplay quand à lui, vif et nerveux, rappellera sans nul doute celui d’un Doom ou d’un Quake, que ce soit d’un point de vue exploration avec des zones secrètes à découvrir ou même jusque dans les déplacements rapides du personnage, avec un léger balancement lorsqu’il avance.
Facile à prendre en main et vraiment très réactif, ce jeu offre fun et challenge, et procurera des sensations presque oubliées de certains vieux FPS sur pc. Il est également possible de jouer à la manette qui répond très bien aussi, une fois la sensibilité un peu baissée.
De plus, le fait que le gameplay soit basé sur la vitesse et la précision fait de ce Wrack un jeu très instinctif et exigeant qui vous demandera pas mal de réflexes.
Pour ce qui est des points négatifs, on regrettera principalement le fait que le mode Normal (Medium) soit vraiment trop facile et beaucoup trop lent. En effet, le jeu est à prendre en partie comme un shmup en 2d, c’est à dire que l’IA ennemie ne se contente que de tirer des projectiles dans votre direction, évitable sans aucune difficulté. Il est donc fortement conseillé de débuter directement le jeu en Difficile (Hardcore ou Bullshit!) pour des ennemis plus rapides et un minimum de challenge.
On pourra également déplorer l’absence d’un mode multijoueur afin de pouvoir se défouler entre amis. Il vous faudra donc parcourir seul un épisode comportant pas moins de 6 niveaux au total pour une durée de vie moyenne d’environ 3 heures la première fois. (2 autres épisodes verront le jour dans la version finale)
Le jeu offre cependant une très bonne rejouabilité grâce au mode « contre la montre » (Time Attack) ainsi que grâce au mode de « scoring » (Score Attack). Le mode « contre la montre » est par ailleurs particulièrement agréable puisqu’on ressent en parcourant les différents niveaux que le level design du jeu à été pensé pour le speedrun avant tout.
On notera enfin la possibilité de pouvoir éditer ses propres niveaux afin de les soumettre aux autres joueurs de la communauté. Trois niveaux communautaires sont actuellement disponibles mais la liste devrait largement s’étoffer avec le temps.
Très bien me direz-vous mais n’avons nous donc pas à faire à une simple copie de Doom ? Hé bien la réponse est non, Wrack emprunte certes beaucoup à Doom mais tout ça dans la recherche d’une quête louable, celle du FPS old-school qui a du mordant et du peps. Il s’agit bel et bien d’un hommage, sans aucun doute réussi.
Il ne me reste plus qu’à vous laissez profiter de cet accès anticipé jusqu’à la sortie définitive du soft qui devrais pointer le bout de son nez début 2014. Le titre est d’ores et déjà disponible sur la plate-forme de Valve pour la modique somme de 13€99. Alors à vos épées, chargeurs et trousses de secours car le Doomguy a trouvé son successeur !
Nota Bene : Ce test se base sur la version actuelle qui est l’accès anticipé, il n’est donc pas représentatif du contenu final du jeu dans son intégralité. La difficulté et les quelques bugs devraient être rectifiés dans les mises à jour à venir.
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Résumé
Les + | Les - |
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La rapidité et la fluidité, Le cel shading de qualité, La bande son | Difficulté non adaptée, Pas de multijoueur, Quelques bugs |
Score du jeu : |
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Un jeu qui promet. Malheureusement je n’ai pas un rond pour le moment mais il est clair que lorsque j’aurai suffisamment je me jetterai dessus !
Un FPS oldschool ! Génial, je vais surement me le prendre dans les jours qui viennent je pense
Hésitez pas, vous serez pas déçu vraiment une bonne découverte !
Un jeu intéressant, ça manque surement encore un peu de contenu, mais ça devrait venir.
Bon test sinon, attention aux termes techniques pas forcemment expliqués cependant (shmup), on a tendance à oublier que tout le monde n’utilise pas les abréviations
Keep on, surtout les tests de petits jeux indépendants qui ne sont pas si nombreux sur les sites.
Exact ! Je vais y faire attention merci , shmup = Shoot them up ( Space invaders like ).
We Keep On !
Il me tente bien, surtout qu’il a l’air bien bourrin, histoire de se défouler un peu
Il est vraiment sympas, je ne regrette pas mon achat !
Je ne regrette pas non plus. Bien nerveux, mais il manque un peu de diversité
ps: je joue en mode hard, l’avant dernier niveau de difficulté et j’ai passé assez facilement les 3 ou 4 premiers niveaux