Irkalla : la construction d’un monde
Par Traumer, le 10 mai 2014 | Actualité, Toutes les news |
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Pêché depuis les fonds de la toile (oui oui, c’était un vrai effort), nous avons mis la main sur un projet qui nous a semblé tout à fait prometteur : Irkalla. Ce titre, développé par un designer et un programmeur, nous plonge dans un monde désolé, aux inspirations aussi diverses que variées, telles que Sword&Sworcery, la saga Metroid ou encore Castlevania.
De ce mélange hétéroclite naît Irkalla, jeu à l’ambiance sombre , mélangeant des aspects de gameplay à une direction artistique qu’il n’est pas habituel de voir faire front commun. Nous sommes de grands curieux, embarquons donc pour le monde d’Irkalla et ses sombres plaines pour savoir ce qu’il peut nous réserver.
Un projet en devenir.
Irkalla est un projet qui a vu le jour sur la toile en août 2013, sur le site forums.tigsource.com (un lien vous sera mis à disposition en fin d’article si l’envie vous prend d’éplucher les pages du projet). Le duo, sous le pseudonyme de Skydsgaard, met à disposition des internautes quelques images in game, ainsi qu’une courte vidéo de gameplay de leur jeu, nous permettant d’en apprendre plus sur ce dont retournera le titre.
D’emblée, la direction artistique s’affiche comme clairement inspirée de celle de Sword&Sworcery, tout en adoptant une ambiance beaucoup plus sombre : les paysages, essentiellement composés de plaines et de pics aux pointes acérées, montrent un monde aux bords de sa création ou de sa déchéance. Jouant de cette atmosphère, les ennemis adoptent des couleurs vives, tranchant avec le fond sur lequel ils évoluent, mettant en évidence leur présence (et donc les cibles à abattre) mais également ce qui incarne la vie sur cette planète dévastée. À tel point qu’on en vient à se demander si le robot, fait de plaques d’acier gris, qu’on dirige n’est pas justement l’élément perturbateur – voire néfaste – au sein de ce monde.
Depuis le tableau de bord.
Bien que peu d’informations soient pour le moment disponibles, les diverses images que nous avons pu voir montrent que le personnage principal est une femme, au nom inconnu, qui s’enferme dans une armure robotisée qu’elle pilote et que nous dirigerons pour évoluer au travers du monde d’Irkalla.
À ses commandes l’exploration peut commencer, se partageant entre phases de plateforming et de shoot, ainsi que (possiblement) de résolution d’énigmes. Quant à notre présence sur les lieux, nous n’en connaissons pas pour l’instant la raison. Nous ne disposons que d’une base, au sein de laquelle nous pouvons nous défaire de nos accoutrements mécanisés. Dans ladite base, il nous est pour l’instant impossible de savoir si des interactions seront possibles mais elle s’avérera probablement être le lieu des débriefings scénaristiques, ou simplement d’un lieu de repos.
En l’état, c’est depuis celle-ci que le menu de jeu s’affichera et que les choix de la configuration, du mode de jeu ou encore de votre équipement vous seront laissés. À savoir que, concernant les modes de jeu, deux sont pour l’instant en développement : la survie et le versus multijoueur.
En bref :
Irkalla attire en premier lieu par son nom, nous fait aller plus loin au travers de son visuel que l’on peut qualifier de réussi et pousse à rester à l’affût de son avancement lorsqu’on découvre, petit à petit, les mécaniques de son gameplay.
Pour le moment, le mystère dont se pare le titre n’est pas pour déplaire, l’univers en développement laissant libre n’importe quel développement scénaristique. Ceci étant, les différentes inspirations que revendique le duo de développeurs intriguent. En effet, si celles-ci se synthétisent de la meilleure manière possible, nous nous trouverions face à un jeu réellement novateur, non seulement par son graphisme mais surtout par l’alliance d’un univers visuel qu’il n’est pas commun de réunir avec une telle jouabilité.
Une chose est sûre : il nous tarde de voir l’évolution du monde d’Irkalla.
Bien fan du projet, à suivre !
Très intéressant tout ça…je vais suivre la trace
Oui, le projet m’a vraiment fait envie aussi. Même si éplucher les pages de forum avec une quantité de gens déclamant inepties sur inepties se révèle être un peu barbant.