C’est dans la poche #8 : TA: Little Red Riding Hood
Par Traumer, le 1 juillet 2015 | Actualité, C'est dans la poche, Chronique, Toutes les news |
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Okay les guignols !
On est en plein dans le cagnard, à défaut d’eau il pleut des excuses pour ne rien foutre et ne plus ouvrir ses volets, et il fait tellement chaud qu’on n’a même plus besoin de s’habiller – une bonne excuse pour cesser de se justifier quant à ce caleçon qu’on porte depuis une semaine et que de toute façon personne ne voit jamais. Quand je vous imagine, je visualise une telle bande de bellâtres (féminins et masculin, petits et grands, j’aime les quatre) reclus dans un foutoir sans pareil que je devrais reprendre le nom de cette chronique et la baptiser “C’est dans votre chambre”. Mais c’est nul donc je me ravise. Et vous pouvez tout à fait être laids aussi.
Tout ça pour dire qu’après deux mois à travailler pour Google, section recherche bénévole (autrement appelé “se toucher”), CDLP reprend. Le temps de me séparer de mes mâles de compagnie et de mettre mon peignoir arc-en-ciel (c’est la mode) et je suis à vous.
Petit Rouge Chevauchant Capuche
Le coup de la traduction marche à chaque fois, c’est impressionnant. Si la France lisait chacun de mes articles, on compterait 70 millions de français aux abdos d’acier à force de se bidonner.
En toute honnêteté et quitte à heurter la conception masturbatoire que vous vous faites de ma capacité à dégoter des perles vidéoludiques chaque matin, j’ai franchement galéré pour mettre la main sur un jeu qui donne envie, ne coûte pas un bras et ne requiert pas le nouveau téléphone d’Alienware qui n’existe pas. Sans vouloir me jeter des fleurs, je vous conseille de passer chez votre fleuriste.
C’est donc, pour cette huitième édition de CDLP, que je vous présente TA: Little Red Riding Hood. Moi tout puissant ! trois introductions pour un article, fallait oser. Si je ne m’étais pas fait, il eût fallu m’inventer. Une dernière bassesse avant de commencer à vous parler de jeu :
TA Petit Chaperon Rouge est un totalement incroyable aventure Twisted! Par Panda Zone Jeux.
Entrez dans un monde de conte de fées bizarre et figurant sur une aventure Little Red Riding Hood qui ne Panda Zone peut apporter à la vie!
Hop d’une île dangereuse pour la prochaine en sautant au bon moment!
Le descriptif de TA : little red riding hood
Heureusement que je suis là pour vous, amis francophones férus de camembert au foie gras, ou bien vous pourriez croire n’avoir jusque là rien raté en ignorant l’existence de ce jeu. Accessoirement, fouettez-vous 10 fois pour chaque fois où, jusqu’ici, vous avez pu vous moquer de mes talents de traducteurs. Je vous emmer… vous aime.
Sous les chaperons des jeunes filles en fleur…
TA: Little Red Riding Hood est un jeu de plateforme vous mettant donc dans la peau d’un petit chaperon rouge aux allures de Bibi (cf Final Fantasy IX), que vous devez guider au travers de niveaux en sautant, courant, roulant et pirouettant. Essentiellement, vous sautez de plateformes circulaires en plateformes circulaires, la réussite reposant sur votre timing et votre précision. Vous arrivez à la fin d’un niveau et vous continuez vers le suivant. Pas du jamais vu. On a l’habitude. Je commence à me demander pourquoi je me suis décidé à parler de ce jeu, ça a l’air nul. Je plaisante.
… Des culottes de toutes le couleurs
Pour la plupart des titres qui se démarquent d’une manière ou d’une autre du reste de la production, et surtout sur mobile, c‘est souvent un aspect, voire même un détail, qui va rendre ce jeu remarquable ou non. Et – chance – il s’avère que Little Red Riding Hood en a même deux, d’aspects distincts. Le premier est sa patte graphique, qui permet de transformer un bête jeu de sauts en une promenade bucolique et colorée comme on n’en fait plus depuis que tatie Jeanne a dû céder sa maison pour la construction d’une centrale nucléaire.
C’est donc au travers des aquarelles, des silhouettes mystérieuses et de végétation torturée que vous sautillez, tout en esquivant de mignons monstres, et attrapez tout ce qui vous permettra d’améliorer votre score une fois la course finie. Et avec un peu de chance, une jolie cut scene vous sera offerte pour vos efforts.
… Des talons qui font mon bonheur
Quant au deuxième détail qui rend Little Red Riding Hood savoureux et savourable (on me souligne ce mot en rouge mais je crois qu’il existe puisque je viens de l’inventer) ; ce qui rend ce titre savoureux et délectable, donc, c’est la musique qui l’accompagne.
Tour à tour angoissante ou entraînante, elle n’est pas sans évoquer quelques productions Burtoniennes. Si je ne m’abuse, chaque univers bénéficie d’un morceau qui lui est propre et qui sait, sans coup faillir, donner son cachet à chaque tableau dans lequel vous pénétrez et évoluez.
Des genoux qui font battre mon cœur.
Je n’ai rien trouvé de mieux comme titre de conclusion et, comme dit plus haut à la fin de la deuxième introduction, je vous aime.
Little Red Riding Hood est de ces jeux qui ont tendance à passer inaperçus car semblant trop proches d’autres productions du même type, pas assez remarquables, etc. Mais, une fois entre les mains, j’avoue avoir passé avec un moment franchement agréable.
Tout simplement parce que Little Red Riding Hood est un jeu “entier”. Dans le sens où tout ce qu’il contient se savoure : le gameplay est simple mais efficace, la direction artistique suffit à vous permettre d’apprécier chaque niveau que vous traversez et, enfin, la musique vous donne l’occasion de vous immerger efficacement dans votre petit monde, le temps d’un trajet en train ou pour une heure lors d’un après-midi d’enfer comme ceux qui se profilent pour les jours à venir.
Pour finir, les cut scenes dont le titre bénéficie valent le détour et permettent de ne pas se sentir “que” dans un bête jeu d’arcade (jeux qui ont de toute façon leurs qualités également). Bon, et pour 0.83€ ce serait bête de s’en priver.
Des bises, de l’amour et du chocolat aux OGM.
Trailer de Little red Riding Hood
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