Game Sphere » C’est dans la poche Le webzine des jeux vidéos indépendant Thu, 02 Apr 2015 20:48:25 +0000 fr-FR hourly 1 http://wordpress.org/?v=4.0.1 C’est dans la poche #5 : Shadowrun returns /2015/03/cest-dans-la-poche-5-shadowrun-returns/ /2015/03/cest-dans-la-poche-5-shadowrun-returns/#comments Tue, 24 Mar 2015 15:56:32 +0000 /?p=45693 Une semaine est si vite passée… On se demande d’ailleurs comment, sachant que Secret Story n’a toujours pas commencé. Mais j’oubliais qu‘une chronique aussi passionnante qu’enrichissante vous donnait les clés d’une savoureuse perte de temps. Quoi de plus normal, puisque c’est moi qui l’écris. Cette semaine donc, après vous avoir parlé de Badland qui sera porté sur PC d’ici peu, le sujet de C’est Dans La Poche concerne Shadowrun Returns, qui a donc été porté sur plate-forme mobile après s’être fait les crocs sur PC. La question qui anime maintenant jusqu’aux plus hautes sphères politiques alors qu’on diagnostique déjà des cancers du poumon chez des gosses dans les plus grandes villes est la suivante : est-ce que Shadowrun Returns vaut le coup ? Français, Françaises, je vous ai compris. Le retour de l’ombre coursé. Le retournement de la course ombré ? Cela fait maintenant un petit bout de temps que Shadowrun Returns est sorti sur PC ; deux ans cet été pour être exact. Et puisque nous sommes (presque) toujours à la page, nous en avions fait un test, que vous pouvez trouver ici (et vous feriez bien d’y jeter un œil, surtout si vous êtes en train de demander à un ami de quoi je suis en train de parler. D’autant plus si vous n’avez pas d’ami). Mais depuis, les choses ont bien changé : Shadowrun Returns est maintenant disponible sur plateformes mobiles, d’où l’intérêt de vous le présenter aujourd’hui : Ce qui était, à mon sens, le gros handicap du titre était sa redondance, que l’on ressentait au travers des allers et retours incessants que nous devions faire entre sa base et le lieu de la mission. Pour peu que l’on soit quelqu’un de plutôt acharné, se retrouver au bout de deux ou trois heures de jeu à avoir fait une dizaine de fois la navette entre le QG et les bas-fonds de la ville avait le don de se montrer répétitif. Mais il se trouve que le titre est maintenant potentiellement entre vos mains (puisque vous faites tout ce que je vous dis – allez me chercher une bière-grenadine sans alcool, tiens) ou en tout cas de nouveau sous vos yeux, malgré le fait que le jeu n’ait pas vraiment changé de sa version PC à sa version portable… Mais alors quel est l’intérêt ? Pourquoi dépenser plus d’agent ? Grands dieux, pourquoi?! Parce que. Rien ne sert de se saigner, il faut partir à point D’où l’intérêt de faire chauffer sa carte bleue. À l’interrogation posée trois lignes plus haut (gaffe, il y a une image entre la première et la deuxième, c’est perturbant) je m’apprête à répondre : l’avantage de cette version Android par rapport à celle sur PC est justement que le jeu se trouve dans votre poche, et qu’un système de sauvegarde maintenant efficace et accessible à tout moment ait été mis en place pour vous permettre d’en décrocher et de vous y replonger quand bon vous semble. Ce qui permet de contourner aisément la redondance dont nous parlions plus tôt (arrêtez de remonter l’article, vous allez attraper un strabisme). De plus, Shadowrun Returns possède un côté franchement linéaire. Ce qui pourrait être un défaut en temps normal mais qui n’en est pas un ici, puisque vous pouvez tromper cette linéarité en la pavant de pauses, sans pour autant perdre le fil de ce que vous étiez en train de faire. De même pour les combats qui, à force, pourraient se montrer longuets. Un coup d’œil sur l’interface, avant qu’il ne revienne Et qu’il en prenne ombrage. Shadowrun returns, de base, n’était pas un jeu faisant dans la prouesse technique visuelle. Mais il avait pour lui de disposer d’environnements riches et garnis de quantité d’éléments qui rendaient la promenade plaisante. Et ô joie! il se trouve que presque rien n’a été changé entre les deux versions, si ce n’est  (tout de même) une baisse de la résolution. De fait, on en prend vraiment plein la vue. Voire même un peu trop : votre écran vous paraîtra peut-être un peu chargé par moments. Mais on peut largement faire l’impasse là-dessus. En revanche, ce qui pourrait transformer Shadowrun Returns en cauchemar pour certains est son gameplay. Celui-ci est aussi simple que bon, je vous l’accorde. En revanche, il n’a pas été repensé pour son portage sur portables. Et – devinez quoi – il y a évidemment plus de place sur un écran d’ordinateur que sur la plupart des tablettes et portables. Si ce n’est pas le cas, cessez d’emprunter le “apprends en t’amusant” de votre petite sœur. De fait, lorsqu’on joue au titre sur un téléphone, on se retrouve parfois à appuyer une dizaine de fois au même endroit avant de tomber sur la position de notre choix pour le déplacement des unités. Ou bien à cliquer sur le mauvais choix dans une conversation. Dans le genre : “Lâche ton arme, vieux. Il me reste assez de gâteaux aux graines de sésame pour deux.” “J’ai couché avec ta mère! Et j’ai mangé tous les gâteaux !” Qu’on se le dise, c’est ennuyeux d’avoir un gros pouce dans ce type de situation. Mais aussi ridicule de jouer avec son index. Donc, pour vous faire une idée, autant ne pas choisir de jouer au titre si vous votre portable à un écran inférieur à 4.6 pouces. Pour en finir Shadowrun Returns était déjà un très bon jeu sur PC. Et, à mon sens, il l’est d’autant plus sur plateformes portables. Le côté occasionnel dont il s’y pare, le plaisir de trouver un jeu aux graphismes tout à fait corrects après avoir passé un appel, pouvoir le laisser ou y retourner quand l’envie vous en prend… C’est un sans faute pour Shadowrun Returns, pour peu qu’on aime les T-RPG. MAIS… Mais qui peut se transformer en véritable source de stress et d’énervement si votre portable ne tient pas la route, en terme de puissance et de taille d’écran et même de stockage. Car le jeu pèse son poids (1.2 GO, si je ne m’abuse), requiert une certaine puissance, sans quoi vous subirez des temps de chargement (encore plus) longs ainsi qu’une bonne quantité de ralentissements, et a besoin d’un écran de taille raisonnable (entendez par là grand). Pour couper court à vos hésitation plutôt qu’à vos veines, dites-vous qu’un Xperia M2 est ce qui vous permettra de faire tourner Shadowrun Returns sans trop de soucis. Vous n’avez plus qu’à comparer les specs de votre machine avec ce dernier. Et non, je ne fais pas de la pub, c’est sentimental. C’était long, mais ça valait le coup, pas vrai ? N’en faites pas trop non plus, je vais rougir. Faites en trop ! Page google play de Shadowrun Returns (2.46€) Page Apple store de Shadowrun returns (2.99€) Trailer de Shadowrun Returns  

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shadowrun returns banniere

Une semaine est si vite passée… On se demande d’ailleurs comment, sachant que Secret Story n’a toujours pas commencé. Mais j’oubliais qu‘une chronique aussi passionnante qu’enrichissante vous donnait les clés d’une savoureuse perte de temps. Quoi de plus normal, puisque c’est moi qui l’écris.

Cette semaine donc, après vous avoir parlé de Badland qui sera porté sur PC d’ici peu, le sujet de C’est Dans La Poche concerne Shadowrun Returns, qui a donc été porté sur plate-forme mobile après s’être fait les crocs sur PC. La question qui anime maintenant jusqu’aux plus hautes sphères politiques alors qu’on diagnostique déjà des cancers du poumon chez des gosses dans les plus grandes villes est la suivante : est-ce que Shadowrun Returns vaut le coup ?

Français, Françaises, je vous ai compris.

shadowrun return pub

Le retour de l’ombre coursé. Le retournement de la course ombré ?

Cela fait maintenant un petit bout de temps que Shadowrun Returns est sorti sur PC ; deux ans cet été pour être exact. Et puisque nous sommes (presque) toujours à la page, nous en avions fait un test, que vous pouvez trouver ici (et vous feriez bien d’y jeter un œil, surtout si vous êtes en train de demander à un ami de quoi je suis en train de parler. D’autant plus si vous n’avez pas d’ami).

Mais depuis, les choses ont bien changé : Shadowrun Returns est maintenant disponible sur plateformes mobiles, d’où l’intérêt de vous le présenter aujourd’hui :

Ce qui était, à mon sens, le gros handicap du titre était sa redondance, que l’on ressentait au travers des allers et retours incessants que nous devions faire entre sa base et le lieu de la mission. Pour peu que l’on soit quelqu’un de plutôt acharné, se retrouver au bout de deux ou trois heures de jeu à avoir fait une dizaine de fois la navette entre le QG et les bas-fonds de la ville avait le don de se montrer répétitif.

Mais il se trouve que le titre est maintenant potentiellement entre vos mains (puisque vous faites tout ce que je vous dis – allez me chercher une bière-grenadine sans alcool, tiens) ou en tout cas de nouveau sous vos yeux, malgré le fait que le jeu n’ait pas vraiment changé de sa version PC à sa version portable…

Mais alors quel est l’intérêt ? Pourquoi dépenser plus d’agent ? Grands dieux, pourquoi?! Parce que.

Shadowrun returns spell

Rien ne sert de se saigner, il faut partir à point

D’où l’intérêt de faire chauffer sa carte bleue.

À l’interrogation posée trois lignes plus haut (gaffe, il y a une image entre la première et la deuxième, c’est perturbant) je m’apprête à répondre : l’avantage de cette version Android par rapport à celle sur PC est justement que le jeu se trouve dans votre poche, et qu’un système de sauvegarde maintenant efficace et accessible à tout moment ait été mis en place pour vous permettre d’en décrocher et de vous y replonger quand bon vous semble. Ce qui permet de contourner aisément la redondance dont nous parlions plus tôt (arrêtez de remonter l’article, vous allez attraper un strabisme).

De plus, Shadowrun Returns possède un côté franchement linéaire. Ce qui pourrait être un défaut en temps normal mais qui n’en est pas un ici, puisque vous pouvez tromper cette linéarité en la pavant de pauses, sans pour autant perdre le fil de ce que vous étiez en train de faire. De même pour les combats qui, à force, pourraient se montrer longuets.

Shadowrun return place

Un coup d’œil sur l’interface, avant qu’il ne revienne

Et qu’il en prenne ombrage. Shadowrun returns, de base, n’était pas un jeu faisant dans la prouesse technique visuelle. Mais il avait pour lui de disposer d’environnements riches et garnis de quantité d’éléments qui rendaient la promenade plaisante. Et ô joie! il se trouve que presque rien n’a été changé entre les deux versions, si ce n’est  (tout de même) une baisse de la résolution. De fait, on en prend vraiment plein la vue. Voire même un peu trop : votre écran vous paraîtra peut-être un peu chargé par moments.

Mais on peut largement faire l’impasse là-dessus. En revanche, ce qui pourrait transformer Shadowrun Returns en cauchemar pour certains est son gameplay. Celui-ci est aussi simple que bon, je vous l’accorde. En revanche, il n’a pas été repensé pour son portage sur portables. Et – devinez quoi – il y a évidemment plus de place sur un écran d’ordinateur que sur la plupart des tablettes et portables. Si ce n’est pas le cas, cessez d’emprunter le “apprends en t’amusant” de votre petite sœur.

De fait, lorsqu’on joue au titre sur un téléphone, on se retrouve parfois à appuyer une dizaine de fois au même endroit avant de tomber sur la position de notre choix pour le déplacement des unités. Ou bien à cliquer sur le mauvais choix dans une conversation. Dans le genre :

  1. “Lâche ton arme, vieux. Il me reste assez de gâteaux aux graines de sésame pour deux.”
  2. “J’ai couché avec ta mère! Et j’ai mangé tous les gâteaux !”

Qu’on se le dise, c’est ennuyeux d’avoir un gros pouce dans ce type de situation. Mais aussi ridicule de jouer avec son index. Donc, pour vous faire une idée, autant ne pas choisir de jouer au titre si vous votre portable à un écran inférieur à 4.6 pouces.

Shadowrun returns combat

Pour en finir

Shadowrun Returns était déjà un très bon jeu sur PC. Et, à mon sens, il l’est d’autant plus sur plateformes portables. Le côté occasionnel dont il s’y pare, le plaisir de trouver un jeu aux graphismes tout à fait corrects après avoir passé un appel, pouvoir le laisser ou y retourner quand l’envie vous en prend… C’est un sans faute pour Shadowrun Returns, pour peu qu’on aime les T-RPG. MAIS…

Mais qui peut se transformer en véritable source de stress et d’énervement si votre portable ne tient pas la route, en terme de puissance et de taille d’écran et même de stockage. Car le jeu pèse son poids (1.2 GO, si je ne m’abuse), requiert une certaine puissance, sans quoi vous subirez des temps de chargement (encore plus) longs ainsi qu’une bonne quantité de ralentissements, et a besoin d’un écran de taille raisonnable (entendez par là grand).

Pour couper court à vos hésitation plutôt qu’à vos veines, dites-vous qu’un Xperia M2 est ce qui vous permettra de faire tourner Shadowrun Returns sans trop de soucis. Vous n’avez plus qu’à comparer les specs de votre machine avec ce dernier. Et non, je ne fais pas de la pub, c’est sentimental.

C’était long, mais ça valait le coup, pas vrai ? N’en faites pas trop non plus, je vais rougir. Faites en trop !

Trailer de Shadowrun Returns

 

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C’est dans la poche #4 : Badland /2015/03/cest-dans-la-poche-4-badland/ /2015/03/cest-dans-la-poche-4-badland/#comments Tue, 17 Mar 2015 15:53:50 +0000 /?p=45584 “Badland badland ! Wadyou wanadou? Wadyou wanadou?” C’est en musique que commence votre lecture favorite de la semaine. Soit dit en passant, j’espère que vous saisissez tout de même la référence, bien que le film Bad Boys commence aujourd’hui à dater un peu. Ceci étant, si ça ne vous parle pas d’avantage que la 101e symphonie (qui n’existe pas) de Hegel (qui n’a rien à voir avec le monde la musique), rien ne vous empêche de vous intéresser à ce pourquoi vous m’accordez votre temps : découvrir un jeu pour occuper vos mimines désœuvrées de tant de temps morts, que se disputent vos heures de transport et autres joyeusetés (De cours?! Vous êtes un vilain garçon ou une vilaine fille. Et j’adore ça). Sans plus tarder, recouvrez-vous de suie, abandonnez toute la valeur que vous accordez à votre vie et mettons-nous en route pour le monde aussi cruel que haut en couleur qu’est celui de Badland ! Bon, aller… AU CHARBON ! Les protagonistes (at)tachants de Badland n’ont probablement pas été choisis au hasard, ces petites boules de suie faisant très fortement penser à celles du Voyage de Chihiro (film de Hayao Miyazaki), dans lequel on peut voir de petites créatures assez semblables se tuer à une tâche qui n’a la bonté de s’arrêter qu’une fois que leur chef l’a bien voulu. Ici, vous prenez le contrôle d’une petite boule de suif, que vous dirigez grâce à votre pouce pour la mener au travers de niveaux tortueux au possible en voletant au travers des obstacles qui les pavent, composés de ronces, de scies circulaires et de presses hydrauliques dont le seul but est de vous écraser/ratatiner/découper/déchiqueter. Vaste programme. Ces boules ont la possibilité de se multiplier, rapetisser, grossir, ralentir ou accélérer (tout cela en fonction de différents objets que vous rencontrez en chemin) pour vous permettre de vous faufiler dans les étroits passages qui vous mèneront à un grand tuyau, jusque auquel vous devrez parvenir en le moins de temps possible et avec un maximum de compagnons à votre suite. Et je ne vous apprend rien en vous disant que passer au travers d’un couloir à faucilles est plus facile seul qu’à plusieurs et qu’un plus grand nombre induit une potentiellement plus grande perte. Si vous en le saviez pas encore, c’est maintenant chose faite, vous n’aurez qu’à me faire un chèque. Le charbon peut-être, mais sûrement pas la grise mine Et pour cause : Badland se dote d’une esthétique enchanteresse, qui en viendrait presque à faire oublier qu’on est sur le point de souscrire à un rasage à la sauvage (ça plaît ou ça ne plaît pas, cela dit). Les tons pastel des lieux dans lesquels vous évoluez, baignés dans une lumière chatoyante dans laquelle dansent les ombres d’arbres ou d’éclats rocheux auront tôt fait de vous hypnotiser. C’est d’ailleurs cette direction artistique qui fait la force de Badland. Elle suffit amplement, et à elle seule, à donner envie au joueur de pousser l’exploration d’un niveau, puis d’un autre, ne serait-ce que pour savoir à quoi peut bien ressembler le prochain lieu duquel vous allez devoir vous échapper. En bref, et bien qu’on passe son temps à mourir, on en redemande. En fin de compte Badland est un jeu se justifiant tout d’abord par une identité visuelle forte. Certes, le titre est tout à fait agréable à jouer, en s’apparentant à un plateformer doté d’un aspect arcade en side-scrolling, dont le but est d’atteindre la fin d’un niveau. Tout ce qui fait un jeu de ce genre, me direz-vous. Mais, de toute évidence, Badland n’a pas tout misé sur son gameplay - la pression du pouce étant la seule action qui vous soit demandée pendant vos heures de jeu – mais se rattrape largement et en s’échappant du lot commun grâce à son visuel, qui vous plonge dans un monde unique et enchanteur. Et il faut bien le dire, le pari est largement réussi. Cela dit, n’allez pas croire que son gameplay laisse pour autant à désirer, puisqu’il est tout ce qu’il y a de plus fluide, et offre tout de même un bon lot de fonctions à même de rendre votre épopée passionnante, et pas seulement en termes visuels. Pour un jeu où, comme dit plus tôt, vous ne vous servez que de votre pouce, l’expérience qu’offre Badland reste tout de même variée et distrayante comme peu d’autres peuvent prétendre le proposer. Enfin, n’oublions pas – petit point sympathique comme tout – que Badland propose aux joueurs un mode multi, dans lequel chaque joueur se partage un bout d’écran en y collant son pouce pour traverser le niveau, tout en heurtant son front contre celui de ses petits camarades, à grands renforts de “Mais pousse-toi, j’vois rien !” ou de “Mais ils sont énormes, tes doigts!” voire même “c’est pas permis des mains aussi moites!” (lynchez celui-là, c’est le plus méchant). De la joie et de la convivialité, en somme. Pour finir, j’avoue avoir du mal à trouver une seule bonne raison de ne pas jouer à la pépite portable qu’est Badland. Beau, agréable à jouer, addictif et pourtant loin d’être décérébré, il n’attend que vous. Alors pourquoi s’en priver ? Vous voyez, vous ne savez pas. Page Apple Store de Badland Page Google Play Store de Badland Le trailer de Badland  

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Badland banniere

“Badland badland ! Wadyou wanadou? Wadyou wanadou?” C’est en musique que commence votre lecture favorite de la semaine. Soit dit en passant, j’espère que vous saisissez tout de même la référence, bien que le film Bad Boys commence aujourd’hui à dater un peu. Ceci étant, si ça ne vous parle pas d’avantage que la 101e symphonie (qui n’existe pas) de Hegel (qui n’a rien à voir avec le monde la musique), rien ne vous empêche de vous intéresser à ce pourquoi vous m’accordez votre temps : découvrir un jeu pour occuper vos mimines désœuvrées de tant de temps morts, que se disputent vos heures de transport et autres joyeusetés (De cours?! Vous êtes un vilain garçon ou une vilaine fille. Et j’adore ça).

Sans plus tarder, recouvrez-vous de suie, abandonnez toute la valeur que vous accordez à votre vie et mettons-nous en route pour le monde aussi cruel que haut en couleur qu’est celui de Badland !

Badland vert

Badland, c’est le “beaucoup” : on rapetisse beaucoup…

Bon, aller… AU CHARBON !

Les protagonistes (at)tachants de Badland n’ont probablement pas été choisis au hasard, ces petites boules de suie faisant très fortement penser à celles du Voyage de Chihiro (film de Hayao Miyazaki), dans lequel on peut voir de petites créatures assez semblables se tuer à une tâche qui n’a la bonté de s’arrêter qu’une fois que leur chef l’a bien voulu.

Ici, vous prenez le contrôle d’une petite boule de suif, que vous dirigez grâce à votre pouce pour la mener au travers de niveaux tortueux au possible en voletant au travers des obstacles qui les pavent, composés de ronces, de scies circulaires et de presses hydrauliques dont le seul but est de vous écraser/ratatiner/découper/déchiqueter. Vaste programme.

Ces boules ont la possibilité de se multiplier, rapetisser, grossir, ralentir ou accélérer (tout cela en fonction de différents objets que vous rencontrez en chemin) pour vous permettre de vous faufiler dans les étroits passages qui vous mèneront à un grand tuyau, jusque auquel vous devrez parvenir en le moins de temps possible et avec un maximum de compagnons à votre suite. Et je ne vous apprend rien en vous disant que passer au travers d’un couloir à faucilles est plus facile seul qu’à plusieurs et qu’un plus grand nombre induit une potentiellement plus grande perte. Si vous en le saviez pas encore, c’est maintenant chose faite, vous n’aurez qu’à me faire un chèque.

Bad land boucherie

On meurt beaucoup, et à beaucoup…

Le charbon peut-être, mais sûrement pas la grise mine

Et pour cause : Badland se dote d’une esthétique enchanteresse, qui en viendrait presque à faire oublier qu’on est sur le point de souscrire à un rasage à la sauvage (ça plaît ou ça ne plaît pas, cela dit). Les tons pastel des lieux dans lesquels vous évoluez, baignés dans une lumière chatoyante dans laquelle dansent les ombres d’arbres ou d’éclats rocheux auront tôt fait de vous hypnotiser.

C’est d’ailleurs cette direction artistique qui fait la force de Badland. Elle suffit amplement, et à elle seule, à donner envie au joueur de pousser l’exploration d’un niveau, puis d’un autre, ne serait-ce que pour savoir à quoi peut bien ressembler le prochain lieu duquel vous allez devoir vous échapper. En bref, et bien qu’on passe son temps à mourir, on en redemande.

bad land multi

Ou bien on grossit BEAUCOUP !

En fin de compte

Badland est un jeu se justifiant tout d’abord par une identité visuelle forte. Certes, le titre est tout à fait agréable à jouer, en s’apparentant à un plateformer doté d’un aspect arcade en side-scrolling, dont le but est d’atteindre la fin d’un niveau. Tout ce qui fait un jeu de ce genre, me direz-vous. Mais, de toute évidence, Badland n’a pas tout misé sur son gameplay - la pression du pouce étant la seule action qui vous soit demandée pendant vos heures de jeu – mais se rattrape largement et en s’échappant du lot commun grâce à son visuel, qui vous plonge dans un monde unique et enchanteur. Et il faut bien le dire, le pari est largement réussi.

Cela dit, n’allez pas croire que son gameplay laisse pour autant à désirer, puisqu’il est tout ce qu’il y a de plus fluide, et offre tout de même un bon lot de fonctions à même de rendre votre épopée passionnante, et pas seulement en termes visuels. Pour un jeu où, comme dit plus tôt, vous ne vous servez que de votre pouce, l’expérience qu’offre Badland reste tout de même variée et distrayante comme peu d’autres peuvent prétendre le proposer.

Enfin, n’oublions pas – petit point sympathique comme tout – que Badland propose aux joueurs un mode multi, dans lequel chaque joueur se partage un bout d’écran en y collant son pouce pour traverser le niveau, tout en heurtant son front contre celui de ses petits camarades, à grands renforts de “Mais pousse-toi, j’vois rien !” ou de “Mais ils sont énormes, tes doigts!” voire même “c’est pas permis des mains aussi moites!” (lynchez celui-là, c’est le plus méchant). De la joie et de la convivialité, en somme.

Pour finir, j’avoue avoir du mal à trouver une seule bonne raison de ne pas jouer à la pépite portable qu’est Badland. Beau, agréable à jouer, addictif et pourtant loin d’être décérébré, il n’attend que vous. Alors pourquoi s’en priver ? Vous voyez, vous ne savez pas.

Le trailer de Badland

 

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C’est dans la poche #3 : Monument Valley /2015/03/cest-poche-3-monument-valley/ /2015/03/cest-poche-3-monument-valley/#comments Tue, 03 Mar 2015 14:16:59 +0000 /?p=45301 Les poches se vident plus vite qu’elles ne se remplissent, c’est bien connu. Mais nous avons l’esprit de contradiction, d’où cette troisième édition de C’est dans la Poche qui vous présente – sous vos yeux ébahis et stupéfaits – Monument Valley (on s’en doute, ça va être mo-nu-men-tal) ! Car j’ai beau fouiller, retourner, gratouiller sous la croûte ou sortir ma pelle et ma pioche, j’aurais plus tôt fait de déterrer un fossile de crustalophacé que de trouver un titre qui surpasse Monument Valley en esthétique et en simplicité. Cela dit – et bien qu’un fossile, ce soit chouette – ne faites pas comme moi, vous n’en trouveriez pas. Faites-moi confiance, j’ai un diplôme. Deux, même. Loin de la vallée des morts, un monument de couleur Commençons par un petit rappel : Monument Valley est un jeu de réflexion et d’énigmes se servant des illusions d’optique pour vous perdre et vous faire cogiter. Là où les développeurs auraient pu se contenter de plonger le joueur dans un univers simpliste, mettant l’accent sur la réflexion, on se retrouve à chaque niveau avec, entre les mains, une véritable illustration tout droit sortie d’un livre de contes pour enfants. C’est bien simple : avant de commencer à se triturer les méninges pour vous sortir de chaque niveau, on va passer un bon moment à y rester pour admirer l’image qui nous est offerte en premier lieu, ainsi que les effets visuels que déclenche chaque mécanisme. Comble du bonheur, les développeurs ont doté le jeu d’une petite touche qui permet de prendre des screenshots (évidemment débarrassé de toute trace de l’interface) à tout moment. Alors certes, c’est un peu narcissique sur les bords, mais ça en vaut la peine. Rouler des mécaniques en musique Pensé dès le départ pour les plateformes mobiles, Monument Valley se joue intégralement avec un doigt pour tout l’écran (pas de pad virtuel), par le biais duquel vous déplacerez l’héroïne du jeu (une jolie princesse avec un chapeau pointu tout blanc mignon et une robe toute blanche qui fait frou frou). De nombreux éléments, dans chaque niveaux, sont amovibles et vous permettront de résoudre les énigmes pour progresser jusqu’à la fin du jeu. Et, comme dit plus tôt, le titre étant axé (au sens propre) sur les illusions d’optiques, il vous faudra réfléchir à la meilleure manière d’en tirer parti pour vous en sortir. Enfin, le dernier et pas le moindre, Monument Valley jouit d’un travail musical enchanteur, où chaque action, mouvement et transformation ont été agrémentés du son d’un instrument qui leur est propre. Que ce soit à la sélection des niveaux, lorsque vous faites tourner un pont ou apparaître un escalier, vous aurez droit à un son de harpe, guitare ou percussion. Pour une fois, l’écran de sélection des niveaux est un plaisir pour les yeux, aussi bien que pour les oreilles. Pour finir Je ne peux que recommander chaudement ce jeu, qui, bien qu’assez court, a su écourté et enchanté quelques trajets et matinées paresseuses. Si vous êtes tenté par la perspective d’une nouvelle bibliothèque de fonds d’écrans colorés et par une aventure poétique, aussi agréable à l’œil qu’à l’oreille, lancez-vous ! Je suis prêt à parier que vous ne serez pas déçu (tant qu’on ne joue rien). Monument Valley est disponible pour Android et iOs pour la somme de 3.59€ . Page Google Play de Monument Valley Page Apple Store de Monument Valley Bande annonce de Monument Valley

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Monument Valley banniere

Les poches se vident plus vite qu’elles ne se remplissent, c’est bien connu. Mais nous avons l’esprit de contradiction, d’où cette troisième édition de C’est dans la Poche qui vous présente – sous vos yeux ébahis et stupéfaits – Monument Valley (on s’en doute, ça va être mo-nu-men-tal) !

Car j’ai beau fouiller, retourner, gratouiller sous la croûte ou sortir ma pelle et ma pioche, j’aurais plus tôt fait de déterrer un fossile de crustalophacé que de trouver un titre qui surpasse Monument Valley en esthétique et en simplicité. Cela dit – et bien qu’un fossile, ce soit chouette – ne faites pas comme moi, vous n’en trouveriez pas. Faites-moi confiance, j’ai un diplôme. Deux, même.

Monument Valley look up

Loin de la vallée des morts, un monument de couleur

Commençons par un petit rappel : Monument Valley est un jeu de réflexion et d’énigmes se servant des illusions d’optique pour vous perdre et vous faire cogiter. Là où les développeurs auraient pu se contenter de plonger le joueur dans un univers simpliste, mettant l’accent sur la réflexion, on se retrouve à chaque niveau avec, entre les mains, une véritable illustration tout droit sortie d’un livre de contes pour enfants.

C’est bien simple : avant de commencer à se triturer les méninges pour vous sortir de chaque niveau, on va passer un bon moment à y rester pour admirer l’image qui nous est offerte en premier lieu, ainsi que les effets visuels que déclenche chaque mécanisme. Comble du bonheur, les développeurs ont doté le jeu d’une petite touche qui permet de prendre des screenshots (évidemment débarrassé de toute trace de l’interface) à tout moment. Alors certes, c’est un peu narcissique sur les bords, mais ça en vaut la peine.

Monument valley ocean

Rouler des mécaniques en musique

Pensé dès le départ pour les plateformes mobiles, Monument Valley se joue intégralement avec un doigt pour tout l’écran (pas de pad virtuel), par le biais duquel vous déplacerez l’héroïne du jeu (une jolie princesse avec un chapeau pointu tout blanc mignon et une robe toute blanche qui fait frou frou).

De nombreux éléments, dans chaque niveaux, sont amovibles et vous permettront de résoudre les énigmes pour progresser jusqu’à la fin du jeu. Et, comme dit plus tôt, le titre étant axé (au sens propre) sur les illusions d’optiques, il vous faudra réfléchir à la meilleure manière d’en tirer parti pour vous en sortir.

Enfin, le dernier et pas le moindre, Monument Valley jouit d’un travail musical enchanteur, où chaque action, mouvement et transformation ont été agrémentés du son d’un instrument qui leur est propre. Que ce soit à la sélection des niveaux, lorsque vous faites tourner un pont ou apparaître un escalier, vous aurez droit à un son de harpe, guitare ou percussion. Pour une fois, l’écran de sélection des niveaux est un plaisir pour les yeux, aussi bien que pour les oreilles.

Monument Valley rond

Pour finir

Je ne peux que recommander chaudement ce jeu, qui, bien qu’assez court, a su écourté et enchanté quelques trajets et matinées paresseuses. Si vous êtes tenté par la perspective d’une nouvelle bibliothèque de fonds d’écrans colorés et par une aventure poétique, aussi agréable à l’œil qu’à l’oreille, lancez-vous !

Je suis prêt à parier que vous ne serez pas déçu (tant qu’on ne joue rien).

Monument Valley est disponible pour Android et iOs pour la somme de 3.59€ .

Bande annonce de Monument Valley

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C’est dans la poche #2 : Superbrothers : Sword & Sworcery /2015/02/cest-poche-2-superbrothers-swordsworcery/ /2015/02/cest-poche-2-superbrothers-swordsworcery/#comments Sat, 21 Feb 2015 13:05:58 +0000 /?p=44909 Boum, voilà samedi qui pointe le bout de son nez, le jour de la deuxième édition de “c’est dans la poche”. Et, il n’a jamais été dit que c’était tous les vendredis. Si ? C’était pour vous laisser le temps de finir le titre de la semaine dernière, voilà tout. N’y allons pas par quatre chemins, ce qui fait la plupart du temps le succès d’un jeu sur mobile, c’est de pouvoir vous captiver vite, et de pouvoir se lâcher aussi sec pour retourner à une saine activité (d’ailleurs Secret Story va bientôt reprendre). De fait, il n’est pas bien rare de se retrouver avec des jeux qui ont tendance à délaisser le contenu au profit de la forme, qui se voudra attrayante, colorée et mignonne. Fort heureusement, il y en a qui échappent à cette règle, et qui, aussi bien dans le fond que dans la forme, tiennent tout à fait la route. Et parmi eux se trouve Superbrothers : Sword & Sworcery . Le titre ayant été porté sur android et iOS après être passé par le PC et en gardant les mêmes spécificités, je vais me passer de vous gratifier d’un test que nous avons déjà fait et que vous pouvez consulter ici. Mais il serait en revanche dommage de passer à côté du fait que ce jeu puisse dorénavant figurer dans votre ludothèque (oui, ce terme est démodé) téléphoniquesque (oui, ce terme n’existe pas). Superbrothers: Sword & Sworcery est un point’n click tout ce qu’il y a de plus basique, dans son gameplay. C’est d’ailleurs un des rares reproches qui pourraient lui être faits puisque, à ce niveau, le titre est très basique. Mais ici se trouve l’intérêt de son portage sur les plateformes mobiles : là où seule votre main droite s’activait (on parle toujours du jeu) via votre souris, le portage de Superbrothers: Sword & Sworcery lui a permis, en quelque sorte, de pouvoir exploiter son plein potentiel en faisant quasiment oublier les phases de gameplay : les actions que vous devez effectuer se font naturellement, juste avec un coup de pouce – droit ou gauche – de sorte à seulement vous laisser bercer par l’aventure que vous propose le titre. Là où certains pourront dire qu’on y perd au niveau de la visibilité, je dois avouer qu’après avoir essayé la chose, je ne me suis pas senti frustré par rapport à sa version PC, au contraire même, puisque la réduction de la taille de l’écran permet de se retrouver face à quelque chose de plus “condensé”, dont les couleurs se concentrent d’avantage pour offrir un visuel parfois même plus clair que sur la version PC. Évidemment, cela vaut sur un portable avec une résolution d’écran acceptable (sans pour autant avoir besoin de l’ultra HD). Enfin, le portable – dépendant du moment où vous jouerez au titre – peut franchement aider à l’immersion dans laquelle plonge  Superbrothers : Sword & Sworcery une fois que l’aventure est lancée. Le côté intimiste et reclus qu’un téléphone procure vous fait bien vite oublier ce qui se trouve autour de vous ; particulièrement un jour de pluie, alors que vous vous trouvez sur votre couette dans un survêtement ou votre pyjama (ou à poil, mais restez dessous) avec pour seule lumière votre lampe de chevet et votre casque sur les oreilles (essentiel pour profiter de la superbe bande son dont le jeu se dote). D’ailleurs, en mettant le nez dehors si vous venez de vous réveiller, vous pouvez voir qu’il pleut. Et vous venez de trouver la meilleure manière de passer votre après midi, et ça ne coûte que 3,50 (5€ sur iOS, en revanche). Page Google Play de  Superbrothers :Sword & Sworcery Page Apple Store de  Superbrothers :Sword & Sworcery Trailer de  Superbrothers : Sword & Sworcery _ Petit rappel : oui, c’est vrai, trouver gratuitement les applis pour android est possible. “Bah, c’est qu’un petit jeu” est un argument récurrent et il n’est pas rare que le jeu mobile ne génère finalement qu’assez peu de sousous, la faute au piratage. N’oublions pas qu’un bon jeu est un bon jeu, difficile à réaliser quel que soit le support. Deuxième rappel : asseyez-vous au bord d’une falaise un jour de pluie et jouez à Superbrothers :Sword & Sworcery. Prenez-vous en photo. rajoutez un filtre sépia pas trop voyant. Changez votre image de profil Facebook : vous êtes hype, naturellement mélancolique et stylé.

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Sword&Sworcery banniere

Boum, voilà samedi qui pointe le bout de son nez, le jour de la deuxième édition de “c’est dans la poche”. Et, il n’a jamais été dit que c’était tous les vendredis. Si ? C’était pour vous laisser le temps de finir le titre de la semaine dernière, voilà tout.

N’y allons pas par quatre chemins, ce qui fait la plupart du temps le succès d’un jeu sur mobile, c’est de pouvoir vous captiver vite, et de pouvoir se lâcher aussi sec pour retourner à une saine activité (d’ailleurs Secret Story va bientôt reprendre). De fait, il n’est pas bien rare de se retrouver avec des jeux qui ont tendance à délaisser le contenu au profit de la forme, qui se voudra attrayante, colorée et mignonne.

Fort heureusement, il y en a qui échappent à cette règle, et qui, aussi bien dans le fond que dans la forme, tiennent tout à fait la route. Et parmi eux se trouve Superbrothers : Sword & Sworcery .

Le titre ayant été porté sur android et iOS après être passé par le PC et en gardant les mêmes spécificités, je vais me passer de vous gratifier d’un test que nous avons déjà fait et que vous pouvez consulter ici. Mais il serait en revanche dommage de passer à côté du fait que ce jeu puisse dorénavant figurer dans votre ludothèque (oui, ce terme est démodé) téléphoniquesque (oui, ce terme n’existe pas).

Sword&Sworcery épée

Superbrothers: Sword & Sworcery est un point’n click tout ce qu’il y a de plus basique, dans son gameplay. C’est d’ailleurs un des rares reproches qui pourraient lui être faits puisque, à ce niveau, le titre est très basique.

Mais ici se trouve l’intérêt de son portage sur les plateformes mobiles : là où seule votre main droite s’activait (on parle toujours du jeu) via votre souris, le portage de Superbrothers: Sword & Sworcery lui a permis, en quelque sorte, de pouvoir exploiter son plein potentiel en faisant quasiment oublier les phases de gameplay : les actions que vous devez effectuer se font naturellement, juste avec un coup de pouce – droit ou gauche – de sorte à seulement vous laisser bercer par l’aventure que vous propose le titre.

Sword&Sworcery clairère

Là où certains pourront dire qu’on y perd au niveau de la visibilité, je dois avouer qu’après avoir essayé la chose, je ne me suis pas senti frustré par rapport à sa version PC, au contraire même, puisque la réduction de la taille de l’écran permet de se retrouver face à quelque chose de plus “condensé”, dont les couleurs se concentrent d’avantage pour offrir un visuel parfois même plus clair que sur la version PC. Évidemment, cela vaut sur un portable avec une résolution d’écran acceptable (sans pour autant avoir besoin de l’ultra HD).

Enfin, le portable – dépendant du moment où vous jouerez au titre – peut franchement aider à l’immersion dans laquelle plonge  Superbrothers : Sword & Sworcery une fois que l’aventure est lancée. Le côté intimiste et reclus qu’un téléphone procure vous fait bien vite oublier ce qui se trouve autour de vous ; particulièrement un jour de pluie, alors que vous vous trouvez sur votre couette dans un survêtement ou votre pyjama (ou à poil, mais restez dessous) avec pour seule lumière votre lampe de chevet et votre casque sur les oreilles (essentiel pour profiter de la superbe bande son dont le jeu se dote).

D’ailleurs, en mettant le nez dehors si vous venez de vous réveiller, vous pouvez voir qu’il pleut. Et vous venez de trouver la meilleure manière de passer votre après midi, et ça ne coûte que 3,50 (5€ sur iOS, en revanche).

Trailer de  Superbrothers : Sword & Sworcery

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Petit rappel : oui, c’est vrai, trouver gratuitement les applis pour android est possible. “Bah, c’est qu’un petit jeu” est un argument récurrent et il n’est pas rare que le jeu mobile ne génère finalement qu’assez peu de sousous, la faute au piratage. N’oublions pas qu’un bon jeu est un bon jeu, difficile à réaliser quel que soit le support.

Deuxième rappel : asseyez-vous au bord d’une falaise un jour de pluie et jouez à Superbrothers :Sword & Sworcery. Prenez-vous en photo. rajoutez un filtre sépia pas trop voyant. Changez votre image de profil Facebook : vous êtes hype, naturellement mélancolique et stylé.

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C’est dans la poche #1 : Heroes of Loot /2015/02/cest-poche-1-heroes-of-loot/ /2015/02/cest-poche-1-heroes-of-loot/#comments Fri, 13 Feb 2015 14:55:47 +0000 /?p=44669 Pour cette première édition de "c'est dans la poche", nous allons vous présenter le jeu suivant : Heroes of loot. Heroes of Loot est un de ces rares jeux sur Portable qui vous rend accro mais qui, de par la plateforme sur laquelle il se trouve, se quitte et se reprend comme ...

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Heroes of loot banniere

Ça ne va pas fort, pas vrai ?

Parmi ce qui a, pendant un temps, inondé la scène indé, il est facile de trouver une bonne quantité de Rogue-Like. Un personnage que vous choisissez, une ébauche de scénario et un donjon dans lequel on vous lance pour que vous n’en ressortiez jamais (ou si rarement). La recette est aussi simple que porteuse de succès, à l’image de Rogue Legacy.

Le défaut de ce genre de jeux, c’est que mourir puis recommencer un nombre incalculable de fois, ça peut ne pas séduire tout le monde. Cela possède son charme, certes, mais également une aptitude assez exceptionnelle à titiller le sauvage rageux qui sommeille en certains de nous, surtout après la vingtième tentative pour progresser de quelques salles.

Si les deux options qui semblent s’offrir à vous face à ce genre de jeux sont :

  1. Réessayer jusqu’à la crise d’épilepsie
  2. Désinstaller le jeu
  3. Le réinstaller car on ne vous la fait pas vous êtes un dur
  4. Persister jusqu’à la crise d’épilepsie
  5. Exploser votre clavier

C’est probablement que vous auriez besoin d’un jeu qui vous procure les mêmes sensations, sans pour autant vous immerger au point de ne plus pouvoir en sortir sans pertes et fracas. Et ici débarque ce que vous attendiez – probablement – tous .

Heroes of loot fantomes

Mignons tout plein

Voilà ce qu’il vous faut !

Pour cette première édition de “c’est dans la poche”, nous allons vous présenter le jeu suivant : Heroes of loot.

Heroes of Loot est un de ces rares jeux sur Portable qui vous rend accro mais qui, de par la plateforme sur laquelle il se trouve, se quitte et se reprend comme *le nom d’une personne qui vous a fait du mal* .

Dans l’absolu, Heroes of Loot n’a pas grand chose de frappant qui le démarque d’autres bons Rogue-Like. Si ce n’est une chose, qui est fondamentale : sa présence sur les plateformes mobiles (android, iOs, blackberry), combiné à un gameplay franchement bien négocié de la part des développeurs, qui permet de retrouver une expérience de jeu propre à celle que vous délivrerait un Rogue-Like en vu de haut sur PC, mais sur une “console” qui tient dans le creux de votre main (ou de vos deux mains si vous aimez les tablettes ou gros téléphones – personne n’est parfait).

Pour ce qui est des contrôles, il n’y en a que deux, placé à gauche et à droite, en bas de votre écran : un joystick vous permettant de vous promener à votre aise et un bouton qui vous permet de lancer aches, couteaux, sucettes et marshmallows, boules de feux, foudre, flèche et religieuse au chocolat (trouvez les intrus). Avec ces deux atouts, vous avancerez au travers des donjons, collectant trophées de chasse, pouvoirs, expérience et équipement. Dit comme ça, ça paraît simple, mais tout se corsera très vite.

Vous avez évidemment le choix entre quatre classes (archer, barbare, mage et valkyrie) qui auront chacune des attributs qui leur seront propres et dotées de leurs points forts comme faibles, répartis entre la magie, la force et l’XP que vous remportez à chaque bottage de fesses.

Le visuel du titre est, quant à lui, assez classique : un pixel art qui ne surprends pas plus que ça mais qui est loin d’être déplaisant. Et, point fort de Heroes of Loot, il possède un humour distillée en de petites touches qui ont le don de vous détendre d’une traversée houleuse dans une marée de monstres, pour reprendre de plus belle votre extermination, le reste d’un sourire accroché aux lèvres après la blague que vous venez de lire.

heroes of loot porte

Passez les portes sans hésiter, dès que vous le pouvez.

À consommer…

  • si votre portable tient à peu près la route (le jeu n’est vraiment pas gourmand)
  • si vous êtes fan de rogue-like mais estimez qu’allumer votre PC pour y jouer est déjà trop demander
  • si vous travaillez / étudiez loin de votre doux foyer
  • Et si vous avez un niveau correct en anglais ou que les textes vous importent à peu près autant que l’âge de mon chien

Il semble bien que Heroes of Loot vous soit fortement prescrit, et sans plus attendre. Le titre coûtant la modique somme de 1.99€, il ne vous reste plus qu’à vous décider à mettre la main au porte-feuille (ou non, si vous ne répondez pas aux critères cités plus haut, évidemment) pour attendre avec impatience que les pruneaux que vous avez mangé ce midi fassent effet. Ou bien, vous pouvez être un peu plus normal et jouer même en dehors de votre pièce d’aisance.

À Vendredi prochain !

Trailer de Heroes of Loot

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C’est dans la poche : une nouvelle chronique sur les jeux indés mobiles /2015/02/cest-dans-la-poche-une-nouvelle-chronique-sur-les-jeux-indes-mobiles/ /2015/02/cest-dans-la-poche-une-nouvelle-chronique-sur-les-jeux-indes-mobiles/#comments Thu, 12 Feb 2015 16:24:08 +0000 /?p=44594 Les toilettes, le métro, les réunions de famille, le boulot, les cours, les insomnies, les toilettes, les retards, les pannes de courant et SURTOUT les toilettes... Autant de situations dans lesquelles on n'a pas forcément la motivation nécessaire pour sortir un bouquin ou allumer son PC (pour l'insomnie, seulement. Quoique).

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Banniere c'est dans la poche

Les toilettes, le métro, les réunions de famille, le boulot, les cours, les insomnies, les toilettes, les retards, les pannes de courant et SURTOUT les toilettes… Autant de situations dans lesquelles on n’a pas forcément la motivation nécessaire pour sortir un bouquin ou allumer son PC (pour l’insomnie, seulement. Quoique). Et à ces moments – oh bonheur – se trouve à portée de main votre téléphone. Il est génial, permet de passer des heures passionnantes à espionner la vie des gens sur Facebook, de savoir qu’une retraitée porte plainte contre une société de machine à laver pour ne pas l’avoir prévenue à temps qu’il ne fallait pas mettre son chat sur le programme laine à 800 tours minutes et quantité d’autres joyeusetés.

Mais, contre toute attente, ces divertissements ont leur limites. Comme Fruit Ninja ou Candy Crush, d’ailleurs. Et il n’est donc pas rare de passer une bonne dizaine de minutes à balayer d’un regard morne son écran avant de verrouiller son téléphone, faute de ressources ludiques.

Mais, heureux veinards que vous êtes, il a été décidé en haut lieu que chaque vendredi vous serait présenté “C’est dans la poche”, qui vous donnera des idées quant à un jeu indé (de préférence pas trop gourmand) à installer sur votre portable (ou ipod, tablette, nous ne sommes pas intolérants) !

De fait, si mes calculs et les vôtres sont bons, cela ne vous laisse que demain à attendre pour savoir de quoi seront faites vos pauses-chiottes pour les prochains mois à venir. ” Avec “C’est dans la Poche”, la vie est moins moche ! “

 

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