Test de Samorost : Bon baiser de Tchéquie !
Aujourd’hui parlons un peu du premier « gros » projet de jeu de nos deux amis tchèques Jakub Dvorský et Tomáš Dvořák (AKA Floex) : Samorost. Alors, petit retour en 2003… Notre jeune tchèque Jakub sort diplômé de l’Académie des Arts de Prague avec ce petit point&click en flash sous le bras, tout droit sortie de sa thèse de fin d’étude. Le bonhomme prend son courage à deux mains et fonde son studio Amanita Design en mettant son petit bébé comme fer de lance ! La postérité retiendra aussi qu’il sera nominé au Top Talent Awards 2003 et aux Webby Awards 2004.
Alors commençons par l’aspect gameplay et mécaniques de jeu. Rien de bien sorcier, l’on retrouve les bases du point&click classique : un tableau dans lequel on clique pour interagir avec les éléments et/ou l’avatar. Les résolutions des énigmes sont facilement abordables pour les néophytes et l’ensemble de chaque scène est emplie d’humour et de poésie…
Et cette poésie se retrouve graphiquement tout au long de l’aventure ! Singularité graphique de la série qu’il entame, Samorost nous enjoue par sa création où photomontage et animation Flash se mélangent. Où la technologie devient végétale, et le végétal devient mécanique. Parsemé de petites drôleries, cet odyssée pourra rappeler à certains l’ambiance des performances du vidéaste français, Pierrick Sorin : la réappropriation du banal et du quotidien pour générer de nouvelles émotions.
Drôle, envoutant et très joli, ce Samorost premier du nom est une franche réussite pour le studio tchèque. Malgré des animations flash parfois un peu trop simpliste, le jeu n’en perd pas en charme, et ceux, même 9 ans après sa sortie. Un reproche ? Oui, bien trop court ! (heureusement le 2, et bientôt le 3, sont là pour compenser !)
Correction de coquilles :
premier paragraphe: « diplômé »
deuxième paragr: « emplie »
troisième paragr: « se retrouve » « photomontage et animation Flash se mélangent » « du banal »
quatrieme paragr: « très joli »