Test : The Showdown Effect

Par GentleStorm , le 08 mars 2013 à 16:40 | Test, Toutes les news |

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Sorti en beta il y a un peu plus d’un mois, The Showdown Effect est désormais disponible depuis peu et le moins que l’on puisse dire c’est que le studio Arrowhead – les développeur de Magicka – ont clairement changé de style et ça leur réussi ! Uniquement jouable en ligne, The Showdown Effect est un jeu de combat en 2,5D dans lequel s’affrontent jusqu’à 8 joueurs dans des combats enragés. Ça va trancher chérie ! 

• De la pure baston sans prise de tête

Dès votre première partie vous aurez seulement le choix entre deux personnages : Dutch McClone et Haley Skye ainsi que deux armes : un katana et le machinegun. Il y a bien sûr du contenu à débloquer, nous y reviendrons. Une fois dans l’arène la prise en main est immédiate ! Vous dirigez votre personnage avec grande facilité, le déplacement est intuitif et tant mieux parce qu’ici on est pas dans un Street Fighter ou encore un Tekken : les maps sont très grandes et vous allez en parcourir des kilomètres à chaque partie ! 

C’est bien beau de courir mais il faut surtout se battre ! Pour les armes chacune d’entre elles ont leurs petites particularités, le katana par exemple sera bien-sûr fait pour le corps à corps et vous permettra de parer un certain nombre de balles. Pour les armes à feu, il ne s’agira pas de tirer comme un bourrin dans la direction choisie, non non ! Vous avez un réticule de visée qui doit se trouver sur votre adversaire lorsque vous tirez, c’est pour cette raison d’ailleurs que le jeu est uniquement jouable avec le combo clavier/souris. Dégât, précision, cadence de tir, durée du rechargement, capacité du chargeur, chacun trouvera son compte parmi les différentes armes proposées à débloquer. Bien évidemment, vous ne pouvez pas tout porter sur vous, c’est donc avec deux armes que vous partirez au combat, pas une de plus !

Vous trouverez également sur les maps un bon nombre d’éléments du décors utilisables pour vous battre, ces armes sont divisées en 4 catégories : les armes légères (rapides avec une petite portée), les armes moyennes (rapidité et portée moyenne), les armes lourdes (lentes mais tuent en un coup) et les armes pour bloquer (ne font pas très mal mais servent surtout pour se protéger)
Tous ces éléments – ainsi que vos propres armes – peuvent être lancés sur vos ennemies. Un bon conseil, si vous êtes en showdown et qui reste un seul adversaire avec peu de vie, n’hésitez pas à lui balancer votre sabre au visage.

Si on met de côté les armes votre perso peut se battre à mains nues, se jeter sur l’adversaire (utiliser cette action en faisant tomber un adversaire du haut de la map pour le tuer… ça c’est la classe !) et se soigner. Afin d’apporter quand même un peu de différence entre les différents protagonistes, chacun d’entre eux a une capacité spéciale qui lui est propre. Dutch McClone pourra être invincible pendant une courte durée alors que Haley Skye se propulsera très haut dans les airs.

Bref, le jeu est très facilement jouable mais il faut beaucoup d’entraînement et assimiler des petites subtilités pour arriver à rivaliser avec les meilleurs. 

Il y a quand même deux points assez désagréables qui ne devraient pas être très compliqués à corriger : lorsqu’on se bat au corps à corps, nous ne voyons plus le réticule de visée à l’écran ! C’est plutôt très désagréable car lorsque vous reprenez une arme à feu, le temps de retrouver où se trouve votre réticule, en général vous êtes mort. Et ça amène à un autre problème : la couleur du réticule. A certains endroits ou lorsqu’il y a beaucoup de monde, on a bien du mal à retrouver son réticule qui se fait un peu discret, une option pour permettre changer la forme ou la couleur de ce réticule ne serait vraiment pas superflue !

Vous ne voulez pas savoir ce qu'il s'est passé derrière cette porte...

• C’est où que je les donne mes baffes ?

Point faible du jeu : le nombre de map ! Pour le moment elles sont seulement au nombre de quatre. Deux d’entres elles se déroulent dans un Tokyo futuriste et les deux autres dans un univers médiéval. On ne vas pas se leurrer, 4 maps c’est peu, cependant, elles sont très bien foutues !

D’un point de vue ambiance, elles fourmillent de petits détails. On peut notamment penser à l’ambiance sonore : quand on s’approche de la scène sur la map Showdown in Neo Tokyo ou que l’on va dans la taverne dans Medieval Madness on y découvre une nouvelle ambiance musicale. Graphiquement bien réalisés, les niveaux gagnent en intensité lorsqu’on entre en Showdown - ou en dernière manche des autres modes de jeu -. Ainsi, dans Neo Tokyo Docks vous pourrez assister à un combat entre Godzilla et un robot tandis que dans Medieval Madness c’est un dragon qui viendra ravager le décors.

Mais le plus important c’est quand même le level design ! Les niveaux sont ici très grands - et heureusement puisqu’on est jusqu’à huit joueurs - et surtout très bien pensés. Mais pour mieux comprendre la subtilité des maps, il faut vous parler d’un autre point important du jeu : votre champ de vision. Vous ne voyez bien sûr pas toute la map, vous avez un champ de vision qui correspond à celui de votre personnage. Ainsi, si vous vous trouvez derrière une porte fermée, vous ne pourrez pas voir ce qu’il y a derrière, si vous êtes sous une plate-forme, vous ne pourrez pas qui se trouve dessus (enfin, ça dépend !), et ainsi des suite …

Alors pourquoi les niveaux sont bien foutus ? Tout simplement parcequ’il n’y a aucun espace mort et que le moindre recoin a son utilité. Vous prendrez rapidement vos marques et élaborerez vos petites stratégies au fil de vos parties. Bien connaitre une map et les habitudes des joueurs dessus est un gros avantage. Pour essayer d’être plus explicite je vais donner un exemple concret :

Dans la map Medieval Madness, je suis en grand adepte de la taverne en bas à droite. Pourquoi ? Elle a une porte d’entrée, et un étage - mais il est assez rare que les joueurs rentrent par l’étage -, du coup, lorsque j’ai peu de vie ou que je veux prendre un joueur en embuscade, je rentre dans la taverne, je ferme la porte et je monte à l’étage en me mettant sur le rebord là où les joueurs devront passer pour monter. Je reprend tranquillement ma vie, et si je vois la porte s’ouvrir (même si c’est pas dans notre champ de vision on voit les portes s’ouvrir), je sais qu’un ennemie s’approche et je peux le prendre par surprise lorsqu’il monte en donnant directement un coup de sabre.

D’autres joueurs utilisent peut-être cette technique, peut-être que je changerai, mais actuellement, lorsque j’ai l’opportunité de le faire (il faut que cela me soit bénéfique bien sûr…), j’utilise cette technique de la taverne.

• On se bat contre qui ? 

Chacun pour soi, en équipe ou seul contre tous, The Showdown Effect est pourvu de 4 modes de jeu plutôt originaux et qui ont chacun leurs points forts :

Le mode Showdown
Grand classique du jeu, une partie en Showdown dure 5 minutes et c’est chacun pour sa pomme. C’est classique mais terriblement efficace. Pour pimenter le tout, à la fin des 5 minutes de jeu, le mode « showdown » s’enclenche et là le dénouement de la partie peut radicalement changer. Chaque joueur n’a plus qu’une vie et chaque kill vous rapportera deux points plus un bonus de 3 points si vous êtes le dernier survivant.

Le mode Team Elimination
Ici, deux équipes s’affrontent et le but n’est pas d’avoir le plus de kills possibles, mais plutôt d’être la seule équipe à avoir encore un membre en vie ! A chaque fois que quelqu’un meurt il peut respawner après un certain délai. Et plus il y aura de morts dans une équipe, plus ce délai va augmenter (5 secondes de plus à chaque mort)… Arrivé à un certain stade de la partie, il n’est pas rare de voir un seul survivant dans une équipe qui va tout faire pour se cacher et échapper à ses adversaires le temps que ses alliés respawnent. C’est un mode de jeu en apparence plutôt simpliste mais qui se révèle très technique ! Une bonne organisation sera un gros plus pour se battre car le teamkill est de la partie, si vous essayez à deux de tuer un adversaire au sabre, ça finira sûrement dans un bain de sang.

Le mode expendable.
Tout comme pour le mode Team Elimination deux équipes s’affrontent, mais cette fois ci il y a une équipe composée de personnages avec très peu de points de vie et pourvus d’une arme aléatoire : les Henchmen. Le but sera pour cette équipe d’éliminer l’intégralité des adversaires - les Expendable – en essayant de se faire tuer le moins de fois possible. Au round d’après les rôles s’inversent et l’équipe gagnante sera celle ayant tué le plus d’Henchmen lorsqu’elle a été Expendable.

Le mode One Man Army
Ce mode reprend quant à lui le principe du mode expendable mais le transpose en solo. À tour de rôle chaque joueur sera le One Man Army et combattra seul contre ses 7 compères qui sont à ce moment là des Henchmen. Le vainqueur sera le joueur a avoir tuer le plus d’Henchmen alors qu’il était en One Man Army.

Même si dans chacun des modes précédents vous gagnez de l’argent et de l’expérience, si vous voulez avoir un véritable classement il faudra jouer en mode ranked ! Chaque joueur qui rejoint la partie paye 1 point de son classement. L’ensemble de ces points sera donné au gagnant du showdown final. Lors de la partie, en bas à droite vous n’aurez plus le classement habituel avec le nombre de morts. Cette fois-ci vous verrez les points que vous gagnerez (ou perdrez) mais également votre ratio de tués/morts sur chaque adversaire ! Le mode showdown classés donne donc beaucoup d’importance à votre mort.

Vous en voulez encore ? Si vous hébergez une partie, vous pourrez personnaliser les règles. Du combat à main nue, au bouclier incassable en passant par les munitions infinies, la personnalisation donnera bien souvent lieu à des affrontements complètements barrés. Si vous avez l’occasion, testez une partie dans laquelle vous ne pouvez vous battre qu’à main nue et dans laquelle un seul coup suffit pour tuer l’adversaire. Carnage garantie.

• Un contenu assez fourni !

Plutôt variés et assez complet le jeu vous propose de débloquer de nombreux éléments en échange de votre argent durement gagnés au fil de vos combats :

Tout d’abord, les armes ! Elles vous seront très rapidement accessibles puisque proposées à un coût plutôt faible (750 AC maximum). Dès le début vous avez seulement le katana et un machinegun, vous pourrez donc en plus acquérir un pistolet, une mitrailleuse, un lance roquette, des couteaux de lancer, un fusil à pompe et un fusil à lunette. L’équilibre entre les armes est plutôt bonne (quoi que… les couteaux de lancés sont quand même très puissant !) et vous changerez sûrement votre équipement en fonction du mode de jeu. En mode One Man Army par exemple, il est complètement inutile de s’équiper avec un lance-roquette.

Passons maintenant aux personnages jouables. Tous comme pour les armes, tout ne sera pas débloqué dès le début du jeu. Au début seuls deux personnages vous seront disponible (ou alors 3 ou 4 suivant si vous avez précommandé le jeu ou si vous avez pris la version deluxe). Et c’est en déboursant 1500AC que vous pourrez vous en procurer de nouveaux. D’un point de vue du gameplay les personnages sont tous les mêmes à l’exception de leur aptitude spéciale.

Vous avez votre personnage fétiche mais vous en avez marre que tout le monde le prenne aussi ? Pas de soucis, personnalisez votre personnage en lui achetant des vêtements, ça le rendra pas plus fort, mais si vous arrivez à trouver une combinaison assez moche vous pourrez être sûr de vous démarquer.

Pour les armes c’est pareil ! Elles peuvent aussi arborer de nouveaux skins qui affectent aussi l’effet sonore lorsque cette dernière est utilisée. Si vous vous posez la question… oui vous pouvez remplacer votre katana par un sabre laser !

• La stabilité du jeu laisse à désirer…

Au niveau technique, il y a encore du boulot ! Pour ma part le jeu crash quand même assez régulièrement. Nul doute qu’il y aura des patchs pour éradiquer ces problèmes, mais pour le moment j’ai quasiment un plantage à chaque session de jeu. Parfois en pleine partie tout le monde plante en même temps, d’autres fois c’est uniquement moi, mais vu qu’en général j’héberge les parties… ça fait quitter tout le monde !

Parlons en de l’hébergement d’ailleurs ! Même si le studio a dit qu’il travaillait sur la mise en place de serveurs dédiés, pour le moment ce n’est pas le cas. C’est donc un joueur qui héberge les parties, et si par malheur celui-ci plante, la partie s’arrête pour tout le monde… C’est souvent très rageant ! Il aurait été préférable qu’un autre joueur prenne en charge automatiquement l’hébergement de la partie pour pouvoir la finir. Ce problème est d’autant plus gênant dans les parties avec classement ! Il suffit qu’une partie soit créée par un joueur et que celui-ci la quitte pour que tout le monde perde le point qui est mis en jeu en rejoignant la partie.

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• L’avenir de The Showdown Effect

Le jeu contient un store avec des objets à acheter avec de vrais euros… Pour le moment vous y trouverez juste un chapeau gratuit et… rien d’autres ! Quels seront les tarifs ? Est-ce qu’on a le droit de s’inquiéter ?

Les développeurs ont communiqué à ce sujet là et parlent d’un tarif de l’ordre de 50 centimes l’items – qui seront pour la grande majorité esthétiques - ! Les développeurs précisent également quand même qu’il y aura aussi du contenu gratuit. Ces micros paiements permettront au studio de continuer à supporter le jeu avec de nouveaux niveaux, personnages, modes de jeu. Bon, on se doute quand même un peu que certains de ces contenus seront payants, mais on arrive à un point plutôt positif : si par exemple les développeurs vendent une nouvelle map, vous pourrez jouer dessus sans l’avoir acheter ! Il suffira de rejoindre une partie dont l’hébergeur possède la map pour pouvoir jouer dessus. Ouf !

Hank Stream est pour le moment seulement disponible pour les joueurs ayant pré-commandé le jeu. Bientôt sur le store ?

• Conclusion

Bien sûr, TSE n’est pas parfait : on attends plus de map, une amélioration de la stabilité du jeu et quelques équilibrages. Mais si on met de coté ces défauts qui peuvent être patchés (rapidement on espère !), on s’amuse sur TSE et c’est bien le principal. Facile d’accès, il ravira les néophites qui auront rapidement leurs doses d’action tandis que les plus acharnés travailleront leur skills pour monter au classement. Si vous voulez faire une idée du gameplay du jeu, vous pouvez toujours essayer la démo qui vous permettra de seulement tester le mode d’entrainement. Puis si vous voulez tirer sur des cibles mouvantes, il ne vous reste qu’à acquérir le jeu pour la somme de 9,99€ sur Steam dans sa version classique ou alors directement sur le site officiel du jeu (moins cher puisqu’il y est à 9,99$)

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