Aperçu : Cube World

Par Mankess , le 10 juillet 2013 à 1:56 | Actualité, Test, Toutes les news |

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Cela fait 2 ans que nous entendons parler de Cube World, et tout au long de son développement, le jeu a été très suivi par la communauté et s’est vite révélé prometteur. Et alors que ce RPG-Sandbox développé par Wollay vient d’ouvrir son alpha au public, certains se disent déjà déçus par le manque de contenu du jeu, mais qu’en est-il réellement ?

En étant attentifs aux divers réseaux de communication sur les jeux indépendants vous n’avez surement pas manqués d’entendre : « J’y ai joué 20 min, ça m’a suffit pour voir que le jeu était vide, je n’y retoucherai pas pour le moment.» J’ai envie de dire non, et je vais tâcher, plume à la main, de vous prouver que le jeu a déjà tout son intérêt.

Déjà, pour l’aspect RPG, 8 races (humains, orcs, morts-vivant, elfe, nain, gobelins, hommes-lézard et hommes-grenouilles) et  4 classes (guerrier, ranger, mage, voleur) chacune découpée en deux spécialisations qui en changent le gameplay, permettent déjà bon nombre de personnages différents. Et rassurez-vous, Wollay a déjà exprimé sa volonté de rajouter d’autres classes et races tout au long de l’alpha et de la béta.

La progression dans les niveaux va permettre d’augmenter 3 compétences spécifiques à chacune des classes et six compétences communes qui augmenteront par exemple la vitesse de nage ou d’escalade du personnage. Ces compétences communes permettront aussi l’apprentissage du deltaplane, du bateau et de l’équitation (enfin, de pouvoir monter toute sorte d’animaux qui le peuvent). Ce système pour le moment assez basique, même léger pour un RPG digne de ce nom sera remplacé plus tard par un arbre de compétences plus avancé proposant une meilleure personnalisation pour chaque classe.

Dans Cube World, l’exploration est une base du jeu. S’il est possible de rester indéfiniment dans la même région, aller à la découverte de nouveaux biomes est une expérience très agréable – attention, à la différence de Minecraft, les biomes à proprement parler de Cube World sont obligatoirement immenses, plusieurs centaines de kilomètres carrés. – Il en existe pour le moment 6, les « greenlands » où se mêlent forêts et plaines, les « snowlands », les déserts, les jungles, les « lava lands » et les océans. Chaque biome est assigné à une région, délimitée sur la carte par une frontière en pointillé, dans laquelle se trouve une ville et de nombreuses « structures » qui sont l’objet des missions qui s’actualisent tous les jours et que le joueur est libre d’effectuer ou non. Si l’expérience peut à terme se révéler répétitive malgré la multitude d’ennemis et de paysages, Wollay compte diversifier de l’expérience du jeu par l’intégration de quêtes générées aléatoirement.

Pour le moment, les missions consistent toutes à éliminer un boss. Il peut s’agir seulement de la forme évoluée d’un monstre normal et dans ce cas, il se trouvera au cœur de ce que j’ai appelé une structure, c’est-à-dire des ruines, un château ou encore un arbre géant. Chacune de ces structures est générée aléatoirement et est différente selon le biome dans lequel elle se trouve. Mais il peut aussi s’agir d’un monstre unique, tel un Troll ou un Saurien, qui fait des ravages dans son milieu naturel et risque fort de vous donner du fil à retordre.

Un bien joli boss

Vous l’aurez compris, le monde est grand, très grand (peut-être un peu trop pour le moment) et tout faire à pieds serait extrêmement long. Heureusement différents moyens de déplacements sont possibles et permettront une traversée des régions à la fois plus rapide et plus ludique. Déjà, dès le niveau 1 vous aurez la possibilité d’escalader les parois et de nager (c’est basique, mais il faut bien le mentionner). Et en améliorant ces compétences vous aurez le moyen d’utiliser le deltaplane, le bateau ou encore de monter sur vos pets. Malheureusement, ces trois derniers moyens de transports sont au départ assez lent, et c’est un peu une déception d’avoir passé trois niveaux à améliorer la compétence d’escalade pour enfin pouvoir utiliser le deltaplane et de voir que celui-ci est tellement lent qu’il fait à peine office de parachute.

Au cours de votre exploration et de vos différentes missions, vous gagnerez des matériaux et des composants vous permettant de crafter votre propre équipement et de le personnaliser. On peut alors distinguer plusieurs étapes dans le processus de fabrication.

Cuteness Overload

La première consiste dans le traitement des ressources primaires afin d’obtenir les ressources secondaires nécessaires à la construction de vos armes, par exemple transformer des branches de bois en blocs à l’aide de la scie.

La deuxième partie se fait près de l’atelier, de l’enclume ou du métier à tisser, elle consiste à la création de vos armes à partir des matières secondaires, par exemple un boomerang à l’aide des blocs fabriqués précédemment.

Enfin, la troisième étape qui est facultative est la personnalisation de votre arme ; à côté de la forge se trouve le banc de personnalisation sur lequel vous pouvez poser vos armes, et ensuite, à l’aide de blocs de la matière de votre arme et de spirits (blocs magiques récupérés sur les boss) vous pourrez modifier à la fois l’apparence et les caractéristiques de votre arme.

De plus vous pourrez cuisiner nourriture et potions très facilement, les recettes s’acquièrent à chaque niveau et ne nécessitent qu’un ou deux ingrédients et un feu de camp. Ainsi, à la différence de nombreux RPGs, le craft que ce soit pour l’équipement ou le reste n’est pas frustrant, en cela que vous aurez toujours des recettes (et que vous en trouverez encore plus grâce aux quêtes) et elles sont très simples à mettre en pratique, pas besoin d’heures de recherche pour trouver un composant rare, seulement du bois, des fioles vides et parfois quelques émeraudes.

Une pyramide à l'orée du désert

Côté graphisme, c’est un des plus beaux jeux en voxel auquel j’ai joué ! Plusieurs fois, je me suis arrêté face à un panorama, complètement bluffé par ce qu’est capable de faire le générateur de monde. En comparaison avec son aîné cubique, le jeu est plus coloré, la distance visible est supérieure, les détails sur les personnages et les monstres sont plus agréables et la génération du monde est beaucoup moins buggé. Rien à redire de ce côté-là, Wollay a vraiment fait un bon (et beau) travail.

Par contre, le côté sonore pèche, déjà par l’absence complète de musique (du moins pour le moment) et ensuite par des bruitages assez inégaux, certains sont appréciables (les bruitages forestiers, diurnes ou nocturnes, recréent bien l’ambiance) et d’autres assez insupportables comme la « voix » des pnjs ou encore le bruitage du tavernier qui est beaucoup plus fort que tous les autres.

Cela n’empêche que Cube World est déjà un jeu particulièrement agréable notamment en multijoueurs, par contre le solo est assez compliqué, notamment pour les premiers niveaux ; on marche beaucoup, on meurt beaucoup et on gagne peu d’expérience. Mais une fois qu’on maîtrise tous les mécanismes du jeu, toutes ses subtilités et qu’on commence à vraiment prendre en main son personnage le jeu révèle un réel potentiel qui ne demande qu’à être exploiter par sa communauté.

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Certains joueurs peuvent avoir des problèmes de lenteur sur le jeu, un lecteur Oskata vous donne une solution pour permettre de palier à ce problème : Cubeworld se lance en faisant appel au processeur graphique intégré et non à la carte graphique, vérifiez simplement cela en faisant clique droit sur le .exe ou le raccourci et en allant dans « exécutez avec le processeur graphique… ».