Test : Hammerwatch

Par LanternOjack , le 14 août 2013 à 16:04 | Test, Toutes les news |

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Imaginé et créé par deux développeurs Suédois, Hammerwatch est un Hack’n Slash inspiré par la duologie Gauntlet, sortie en 85 sur NES et Master System.

L’aventure se déroule dans le château d’Hammerwatch, dans un univers médiéval où la magie et les monstres ne sont pas de simples mythes. Vous débuterez donc au pied du château, où, le pont qui vous a permis d’arriver s’est écroulé après votre passage. Votre seule solution : avancer !

Pour progresser au fil de l’aventure vous aurez à votre disposition 4 classes : Paladin, Mage, Archer et Démoniste. Une fois votre classe sélectionnée, vous découvrirez un monde en pixel art plutôt réussi, mais ne vous y trompez pas ! Même si la coquette ambiance voudrait que l’on festoie autour d’un bon feu, les ennemis n’en seront pas moins féroces et sans pitié ! À la moindre de vos erreurs ils ne manqueront pas de vous démembrez, éviscérez, ou que sais-je encore…

Mourra ? Mourra pas ?

Après avoir choisi votre héros virtuel, admiré les alentours, et pour les plus téméraires qui auront choisi de croiser le fer ou de balancer quelques runes magiques dans le tas, vous vous rendrez compte que vos nombreuses morts à répétition ne sont pas dues à une carence chronique en skill, mais bel et bien dues à la difficulté du titre. En effet, Hammerwatch se veut exigeant et demande réflexion avant de se lancer dans un combat, qui pourrait bien être le dernier avant la tristement célèbre phrase : Game Over.

Il vous faudra donc vous armez de patience, et prendre un temps de réflexion avant de vous lancer dans l’affrontement en espérant que la chance fasse le reste. La mort est omniprésente et ajoutera très certainement une tension supplémentaire lors des combats. Elle se révélera parfois frustrante, mais juste. Rassurez-vous cependant, le soft nous propose 3 niveaux différents de difficulté, ainsi que des bonus/malus qu’il est possible de sélectionner en début de partie. Cela permettra à chaque joueur de personnaliser son propre niveau de difficulté. Néanmoins, n’espérez pas déjouer les plans de la mort !

Si vous ne pourrez déjouer la mort, vous pourrez la retarder ! Pour ce faire et pour vous accompagner tout au long des 4 actes qui composent la campagne d’Hammerwatch, vous devrez arpenter chaque étage, de chaque acte pour récolter des « golds coins » et trouver les PNJs qui mettront à votre disposition, moyennant finances, des améliorations et des compétences (augmentation de la vie, du mana de nouveaux skills, etc.) permettant à votre avatar d’augmenter ses chances de survie. Bien évidemment chacun des actes se terminera par un boss plus ou moins charismatique, qui mettra vos neurones et vos capacités motrices à rude épreuve !

Pas grand chose à se mettre sous la dent.

Bien que l’on puisse féliciter les développeurs de nous proposer ces améliorations et compétences, elles sont encore trop peu nombreuses pour nous en réjouir. Chaque classe dispose de compétences (skills) ne répondant qu’au nombre de 3 actives, 1 passive et de 2 améliorations (de petites variations en fonction des classes qui ont plus ou moins de passif/actif, ça reste tout de même très linéaire). De surcroît, les aptitudes proposées sont au mieux pratiques et n’enrichissent en rien la façon de jouer. Elles permettront toutefois de renouveler assez l’intérêt du jeu, lors de la sélection d’une nouvelle classe par le joueur. À condition que celui-ci ne soit pas gêné de relancer une campagne sur une carte qu’il connaît déjà.

Et oui ! Hammerwatch ne propose guère de création de map aléatoire. Votre campagne suivra donc le même chemin que la précédente. Ou presque… les développeurs fournissent en contre partie avec le jeu un éditeur complet, qui permettra à chacun de créer son propre donjon pour son propre plaisir personnel, ou bien pour le partager avec la communauté. Vous aurez donc en main l’outil pour créer une infinité de campagne ! Ou vous pourrez tout simplement profiter de l’imagination des autres. L’éditeur n’est pas la seule bonne surprise qui relance grandement l’intérêt du jeu.

Comme vous le saviez probablement, l’attrait principal du soft suédois est son mode coopération. On comprend très vite pourquoi, quand 3 compagnons téméraires supplémentaire viennent se joindre à votre quête pour purifier le monde du mal nécrosant qui le ronge ! Le mode multijoueur c’est tout simplement LA découverte du jeu ! On rencontre alors un potentiel qui était jusqu’à maintenant timidement caché derrière une porte entrebâillée. Surtout que certains malus se prêtent particulièrement bien au jeu de la coop, notamment le malus Shared HP pool, comprenez une barre de vie commune aux 4 joueurs. Il n’est pas nécessaire de vous expliquer que dans ces cas là, il est préférable de jouer en équipe et de respecter son rôle, sous peine d’assister à une jolie boucherie. En plus de cela il est possible de sélectionner un mode, sobrement nommé defense, où il vous faudra détruire les vagues ennemies croissantes avant qu’elles n’atteignent votre « nexus » et que ses HP tombent à zéro (un peu à la façon d’un tower defense, sauf qu’ici vous êtes les tours). Inutile de vous signaler que ce mode est tout aussi corsé que le mode campaign.

Plus on est de fous, plus on rit !

En somme, Hammerwatch propose des mécanismes et une expérience classique, mais le jeu s’illustre en proposant des parties en équipe qui risque bien de marquer (positivement) certaines de vos soirées ! Il n’est certes pas exempt de défauts, mais HW est un bon jeu de coopération qui conviendra aux néophytes (avec un peu de volonté) désireux de découvrir les hack’n'slash mais aussi aux joueurs les plus expérimentés. Si, après ça vous êtes toujours hésitant, sont petit prix fera peut-être définitivement pencher la balance : 8,99 Euros.

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