Hover, la révolte est en marche!
Il est de coutume de juger un jeu d’après la créativité, l’inventivité de son environnement, son univers. Il lui revient de rendre cohérentes les inventions ayant servi à la création d’un univers fictif mais tout de même plausible, ce qui s’avère être un tâche relativement pointue.
Mais il y a peut-être plus dur que d’inventer : rendre attractif ce que l’on croit déjà connaître par cœur, à savoir une ville. Il y en aura plus d’un pour vous dire que la ville est le meilleur terrain de jeu qui soit, mais peu pour vous le démontrer depuis votre écran.
Voilà la question du jour, les enfants : Hover: Revolt of Gamers semble-t-il parti pour nous en mettre plein les yeux ?
C’est la guerre !
Hover vous plonge dans un monde futuriste contrôlé par des autorités souhaitant abolir tout trace de pixels du paysage urbain, distillant une propagande anti-gaming au travers de la ville. La tâche qui vous revient est de libérer les citoyens retenus par ces autorités, ainsi que de récupérer les consoles de jeux confisquées par ces autorités.
Mais à quoi tout cela va-t-il bien pouvoir servir ? Mais à détrôner le nouveau major, responsable de toute cette joyeuse agitation, pardi. Lui qui est l’administrateur de la ville et plonge tous les gentils gamers dans la détresse, au sein des cellules sombres et pleines de cafards (enfin n’exagérons rien). Bien que les raisons de ce fameux major soient encore inconnues, nul doute que ce qu’il prépare n’augure rien de bon. La chasse au divertissement que mène ce major plonge la ville dans une dictature aussi grise (enfin tout de même relativement colorée) que répétitive, et c’est contre celle-ci que vous devrez lutter.
Engagez-vous, rengagez-vous.
Vous n’êtes évidemment pas seul pour lutter contre cette chasse au divertissement. Hover prenant place dans un univers autre que le nôtre, chaque joueur que vous recruterez au fil de votre aventure pour vous venir en aide appartiendra à une race spécifique, différentes de la vôtre.
Bien évidemment, ces nouveaux partenaires ne seront pas forcément à un niveau de maîtrise, d’équipement et de capacités aussi bon que celui de votre premier personnage, il faudra donc les jouer pour augmenter leurs talents, chacun possédant certaines aptitudes que d’autres n’auront pas pour s’adonner au parkour et aux tricks.
Le fer de lance de Hover.
Clairement, si Hover a une qualité majeure, elle semble être son gameplay. La liberté totale qui semble faire partie intégrante du jeu réserve de nombreuses heures de jeu, ne serait-ce que pour explorer chaque recoin de la ville qui vous est offerte. L’impression de grandeur et d’absence de limite semble marquer chaque endroit où l’on se rend, permettant de d’explorer les possibilités de vos talents.
De plus, la fluidité des animations inhérente aux mouvements de votre personnage semble tout à fait satisfaisante, ajoutant au plaisir que l’on devrait prendre à chausser nos chaussures high-tech pour sauter de toit en toit. Pour tapisser le tout, la bande son du jeu semble de qualité, puisque le composeur de l’OST de Jet Set Radio s’est joint au développement.
Enfin, pour ne rien gâcher, le jeu propose une expérience multi-jouer optimale : il vous sera possible de créer ou de rejoindre une partie multi à tout moment au fil de votre aventure. Une envie de compétition de tricks, d’une course ou d’une opération sauvetage? Il n’y a qu’à demander.
En bref.
Hover:Revolt of Gamers semble parti pour souffler un véritable air frais sur les productions de ces derniers temps, où le plaisir lié au gameplay avait tendance à se faire rare. Fluide, coloré et à la maniabilité semblant facile à prendre en main bien qu’approfondie, le plaisir de jouer sera forcément là. Pour ne rien gâcher, le multijoueur devrait grandement augmenter sa durée de vie et doubler le plaisir de jouer à ce titre, qui semble mettre l’accent avant tout sur la performance.
En revanche, il faut bien le dire, sa direction artistique n’est pas de toute beauté. Absolument pas rebutante pour autant, il n’empêche que le design n’a rien de vraiment remarquable. D’autres part, bien que le scénario ne nous ait pas encore été dévoilé dans son entièreté, les éléments à notre disposition promettent une aventure sympathique, mais qui ne devrait pas nous marquer plus que ça.
Il n’empêche qu’en l’état, Hover a l’air vraiment attrayant, ne serait-ce que pour l’expérience de jeu qu’il promet de délivrer. On ne peut qu’attendre de recevoir nos combinaisons pour en juger.
Le jeu est en phase de financement sur KickStarter et semble bien parti pour largement dépasser le budget initial de 35 000$. N’hésitez pas à y faire un tour:
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