Boum, voilà samedi qui pointe le bout de son nez, le jour de la deuxième édition de “c’est dans la poche”. Et, il n’a jamais été dit que c’était tous les vendredis. Si ? C’était pour vous laisser le temps de finir le titre de la semaine dernière, voilà tout.
N’y allons pas par quatre chemins, ce qui fait la plupart du temps le succès d’un jeu sur mobile, c’est de pouvoir vous captiver vite, et de pouvoir se lâcher aussi sec pour retourner à une saine activité (d’ailleurs Secret Story va bientôt reprendre). De fait, il n’est pas bien rare de se retrouver avec des jeux qui ont tendance à délaisser le contenu au profit de la forme, qui se voudra attrayante, colorée et mignonne.
Fort heureusement, il y en a qui échappent à cette règle, et qui, aussi bien dans le fond que dans la forme, tiennent tout à fait la route. Et parmi eux se trouve Superbrothers : Sword & Sworcery .
Le titre ayant été porté sur android et iOS après être passé par le PC et en gardant les mêmes spécificités, je vais me passer de vous gratifier d’un test que nous avons déjà fait et que vous pouvez consulter ici. Mais il serait en revanche dommage de passer à côté du fait que ce jeu puisse dorénavant figurer dans votre ludothèque (oui, ce terme est démodé) téléphoniquesque (oui, ce terme n’existe pas).
Superbrothers: Sword & Sworcery est un point’n click tout ce qu’il y a de plus basique, dans son gameplay. C’est d’ailleurs un des rares reproches qui pourraient lui être faits puisque, à ce niveau, le titre est très basique.
Mais ici se trouve l’intérêt de son portage sur les plateformes mobiles : là où seule votre main droite s’activait (on parle toujours du jeu) via votre souris, le portage de Superbrothers: Sword & Sworcery lui a permis, en quelque sorte, de pouvoir exploiter son plein potentiel en faisant quasiment oublier les phases de gameplay : les actions que vous devez effectuer se font naturellement, juste avec un coup de pouce – droit ou gauche – de sorte à seulement vous laisser bercer par l’aventure que vous propose le titre.
Là où certains pourront dire qu’on y perd au niveau de la visibilité, je dois avouer qu’après avoir essayé la chose, je ne me suis pas senti frustré par rapport à sa version PC, au contraire même, puisque la réduction de la taille de l’écran permet de se retrouver face à quelque chose de plus “condensé”, dont les couleurs se concentrent d’avantage pour offrir un visuel parfois même plus clair que sur la version PC. Évidemment, cela vaut sur un portable avec une résolution d’écran acceptable (sans pour autant avoir besoin de l’ultra HD).
Enfin, le portable – dépendant du moment où vous jouerez au titre – peut franchement aider à l’immersion dans laquelle plonge Superbrothers : Sword & Sworcery une fois que l’aventure est lancée. Le côté intimiste et reclus qu’un téléphone procure vous fait bien vite oublier ce qui se trouve autour de vous ; particulièrement un jour de pluie, alors que vous vous trouvez sur votre couette dans un survêtement ou votre pyjama (ou à poil, mais restez dessous) avec pour seule lumière votre lampe de chevet et votre casque sur les oreilles (essentiel pour profiter de la superbe bande son dont le jeu se dote).
D’ailleurs, en mettant le nez dehors si vous venez de vous réveiller, vous pouvez voir qu’il pleut. Et vous venez de trouver la meilleure manière de passer votre après midi, et ça ne coûte que 3,50 (5€ sur iOS, en revanche).
- Page Google Play de Superbrothers :Sword & Sworcery
- Page Apple Store de Superbrothers :Sword & Sworcery
Trailer de Superbrothers : Sword & Sworcery
_
Petit rappel : oui, c’est vrai, trouver gratuitement les applis pour android est possible. “Bah, c’est qu’un petit jeu” est un argument récurrent et il n’est pas rare que le jeu mobile ne génère finalement qu’assez peu de sousous, la faute au piratage. N’oublions pas qu’un bon jeu est un bon jeu, difficile à réaliser quel que soit le support.
Deuxième rappel : asseyez-vous au bord d’une falaise un jour de pluie et jouez à Superbrothers :Sword & Sworcery. Prenez-vous en photo. rajoutez un filtre sépia pas trop voyant. Changez votre image de profil Facebook : vous êtes hype, naturellement mélancolique et stylé.
T’es sérieux avec ton c bientôt secret story ??? ….
Ahem… Et bien tout dépend, mais en l’occurrence c’était une plaisanterie. Mais les smileys n’ayant pas leur place dans un article, je laisse aux lecteurs le soin d’analyser eux-mêmes ce qui relève de l’humour
Tu peux le dire que tu as été sélectionné pour la prochaine édition ! ASSUME !
Je l’avoue, j’ai toujours eu une passion secrète pour les blagues nulles. mais Pascontent m’a dévoilé en un rien de temps, c’est malheureusement éliminatoire…