Test : Interstellar Marines – Bullseye

Par omegnight , le 27 février 2014 à 22:56 | Test, Toutes les news |

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Vous attendez impatiemment Interstellar Marines, mais vous détestez les jeux en accès anticipé ? Vous souhaitez combattre le terrorisme, mais sans prendre trop de risques ? Vous allez au stand de tir tous les dimanches ? Et bien Interstellar Marines : Bullseye est fait pour vous. Sorti en 2010 avec deux autres prototypes comme une sorte de prémices à toute la saga Interstellar Marines qui est en train de naître des mains de Zero Point Software et AAA Indie, Bullseye nous entraîne dans programme d’entrainement au tir pour marines interstellaires.

Tout le concept du jeu se base donc là-dessus : ce jeu n’est qu’un stand de tir et rien d’autre. Avant d’aborder le gameplay, qui est donc tout l’intérêt de Bullseye, je vais resituer le contexte d’Interstellar Marines.

Les développeurs ont d’abord élaboré des prototypes (Bullseye, Running Man, Deadlock) pour ensuite s’attaquer au gros morceau qui est actuellement en phase d’Alpha sur Steam. Le gros projet est censé réunir plusieurs éléments comme une composante RPG ou encore coopérative se passant dans un univers de science fiction qui se veut immersif dans son gameplay.

Les trois prototypes ont des fonctionnalités distinctes :

• Bullseye, qui se concentre sur le tir.
• Running Man, qui incorpore le tir, mais aussi les mouvements du personnage.
• Et Deadlock, qui incorpore une composante multijoueur.

Le principe en une image - Tir sur cibles

Bien, le tour du proprio étant fait, on s’attaque maintenant à tout ce qui fait l’intérêt de Bullseye : le gameplay qui s’effectue dans un stand de tir sur cartons.

Comme tout FPS moderne, on vise, on tire … et puis c’est tout. Les nouvelles idées sont peu nombreuses mais c’est dans les détails que l’on trouve la richesse du titre. La seule arme disponible se manie avec facilité et se veut réaliste. Le tir au jugé, par exemple, sacrifie énormément la précision, bien plus que la norme de la plupart des FPS, contre un tir évidemment rapide. Ainsi, un bon équilibre se créé entre tir de précision et tir automatique, le joueur se doit donc de gérer avec intelligence le maniement de l’arme entre visée, rafales et rechargements afin d’obtenir le meilleur score. Le seul véritable objectif du jeu étant le scoring.

D’ailleurs, c’est assez étonnant à notre époque de ne trouver aucun leaderboards en ligne, pour un jeu où le score est seul source d’intérêt, c’est franchement dommage.

Certaines vagues sont très nombreuses

Le score s’obtient de ces manières suivantes :

• Destruction des cibles carton-terroristes (C’est comme ça que je vais les appeler). Différents niveaux de points sont offerts pour les tirs aux corps et à la tête. Mais attention, les carton-terroristes se montrent en différentes positions et peuvent porter des camouflages ou des gilets pare-balles.
• Le combo. Qui s’obtient grâce à la destruction consécutive rapide et précise de cibles. La multiplication ne va pas plus haut que 2, mais ça fait toujours du bien au score.
• Les cibles bonus. De petites cibles, qui donnent beaucoup de points, mais qui apparaissent surtout dans des endroits peu pratiques et inattendus (c’est mesquin).

Enfin, il reste les carton-otages qui n’ajoute pas de points, mais en retirent. Logique.

Dans les différentes missions d’entrainement, la principale difficulté est liée au champ de vision puisque nous n’avons pas vue sur l’intégralité du terrain. Il faut donc toujours être alerte, car un carton-terroriste qui attire notre attention à gauche peut très bien cacher un autre carton-terroriste à droite. Naturellement, les carton-terroristes ne tirent pas, mais une cible manquée c’est un paquet de points manqué et un paquet de points manqué, c’est incontestablement un score en deçà de l’objectif fixé par la mission.

Cet effet vicieux du champ de vision ajouté aux effets de lumière efficaces grâce au moteur Unity, le stand de tir se révèle être bien immersif et surtout, plus redoutable qu’il n’y parait.

Attention aux otages !

Concernant les missions, il y en a 21, chacune d’une durée moyenne de 3 à 5 minutes. Certaines sont uniques et toute possèdent leurs spécificités.

D’ailleurs, le terrain de jeu est composé de grosses plaques, qui se réorganisent entre chaque mission et parfois entre les vagues afin de donner des environnements variés.

Ainsi, on a quelques missions récurrentes possédant toutes une idée distincte et possédant trois niveaux de difficulté. On retrouve :

• Swarm : Des vagues frénétiques composées de pléthore de carton-terroristes. Attention de gérer les temps pour bien recharger votre chargeur !
• Assault : Vagues de terroristes à mi-distance sur un rythme soutenu.
• Breach : Succession de vagues mêlant carton-terroristes et carton-otages dans de petits environnements.
• Go go go ! : Succession rapide de petites vagues, le tir rapide de précision est recommandé.
• Scouting : Tir à longue distance envers des carton-ennemis spéciaux équipés de camouflages.

Les missions permettent d’acquérir de l’expérience afin d’augmenter de niveaux. Ces niveaux apportent quelques améliorations d’arme telle que la réduction du recul ou l’augmentation de la vitesse de recharge. À côté de ça, on aura aussi l’occasion d’obtenir de temps à autre un accessoire à mettre sur notre unique arme. On citera notamment la lampe, les viseurs ou le silencieux. Celui-ci est d’ailleurs plutôt inutile contre du carton. Le système de niveaux est sommaire et on se demandera pourquoi nous n’avons pas accès à toutes ces choses dès le début.

Le vicieux carton-terroriste caché !

Avec ce système d’expérience futile et un nombre de missions limité, vous vous doutez bien que le jeu est très court. Mais ce n’est pas un point sur lequel on va cracher puisque Bullseye est gratuit et est carrément jouable sur navigateur, à condition d’avoir installé le plug-in Unity. Grâce à ce moteur, le jeu propose d’ailleurs une expérience en plein écran avec des graphismes 3D très propres aux effets lumineux et de particules soignés.

Pour finir, on va aborder la bande-son, qui est globalement classique. Composée de quelques thèmes entraînants et des bruitages d’armes bien foutus, on retiendra surtout les petits sons & bips futuristes avec la petite voix narratrice qui, l’air de rien, nous immergent fortement dans l’ambiance sci-fi que souhaitent créer les développeurs avec Interstellar Marines.

Conclusion

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En l’état, Bullseye est perfectible, cela reste un prototype, mais il manque surtout de possibilités et de contenu. Néanmoins, on sent un très grand potentiel et le jeu final Interstellar Marines est très prometteur s’il se base sur tout ce qu’instaure Bullseye.