Lumo : Chapeau bas ?
Majoritairement, nous ne sommes pas trop vieux pour avoir totalement sorti de nos mémoires le fameux petit mage noir de Final Fantasy IX, Bibi. Pour ceux qui en étaient des fans inconditionnels, le personnage phare du sujet d’aujourd’hui les raviront au possible, puisque son design le rapproche d’une manière (presque excessive) de notre magicien favori.
Parez-vous de votre meilleur chapeau pointu, et en avant pour le labyrinthesque Lumo !
Par ici l’entrée !
Lumo est un jeu d’arcade isométrique, du même genre que des classique 8 bits tels que Head Over Heals, Knightlore ou encore Chimera. Si ces jeux vous parlent, vous aurez deviné que Lumo se veut être un jeu mettant en avant la réflexion et l’exploration dans un univers découpé en différentes salles pavées d’énigmes faisant parties d’un même ensemble, duquel il vous vous échapper, à force de logique.
Vous y jouez un petit mage qui, perdu dans les profondeurs d’un mystérieux château, devra se servir de sa tête, ainsi que des pouvoirs qu’il acquerra au fil de son aventure pour s’en échapper. Espérons que cela suffira à vous sortir de la demeure, aussi gigantesque que tortueuse, dans laquelle vous êtes plongé.
Se remuer le chapeau.
Votre progression se fera en fonction de votre habileté à résoudre les différents puzzles qui vous seront proposés. Souhaitant mettre l’accent sur votre logique propre, mais aussi sur les différents pouvoirs que vous débloquerez au fil des salles, Lumo apporte une dimension jeu de rôles assez originale au genre.
En effet, il n’y aura pas que le nombre d’énigmes résolues et de salles parcourues qui compteront, mais aussi l’évolution de votre personnage. Celui-ci pourra s’équiper de runes pour obtenir de nouvelles possibilités de progression et découvrir des lieux secrets grâce à ces dernières. D’autre part, il sera possible de ramener à la vie d’anciens mécanismes, jusque là endormis.
La « love letter » revisitée.
Nous sommes habitués aux « lettres d’amour » en hommage aux anciens jeux, qui se contentent finalement de reproduire quelque chose de déjà vu pour finalement ne rien offrir de nouveau, si ce n’est l’année de production. Lumo choisit d’aller un peu plus loin en s’inspirant des différents jeux cités plus haut, tous passablement âgés, sans pour autant se départir d’un certain nombre d’innovations visuelles.
Par conséquent, le décor dans lequel vous évoluerez sera en trois dimensions et, pour ne rien gâcher, d’une 3D tout à fait honorable. Ce qu’on ne peut que saluer, le jeu ne tablant pas que sur son concept mais également sur sa direction artistique. Et – soyons francs – ce n’est pas pour nous déplaire.
En bref :
Lumo, pour l’instant en développement, semble parti pour être un charmant jeu d’exploration et de réflexion. Ne se contentant pas que de reproduire ce qui nous a déjà été offert auparavant, il se présente à nous sous ses meilleurs atours, sans pour autant se départir d’une logique visuelle propre aux jeux d’exploration en labyrinthe (salle isolée des autres, jeu découpé en instances).
Les logiques de gameplay, quant à elles, semblent assez sympathiques et le jeu n’offrant pas moins de 150 salles à explorer, on peut penser que la durée de vie sera au rendez-vous. Chapeau bas, donc. En l’état, tout du moins !
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