Witchmarsh, de l’enquête et du loot dans les années 20

Par Avorpal , le 22 mai 2014 à 15:11 | Actualité, Toutes les news |

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Enfin ! S’il y a bien un jeu que nous guettions du coin de l’œil en attendant de le retrouver sur Kickstarter, c’est bien Witchmarsh. Il faut dire qu’avec son ambiance des années 20, son système de combat entre le Baldur’s Gate et le Tales of et sa direction artistique pixellisée, il y avait de quoi nous convaincre chez Game Sphere. Voyons maintenant si j’arrive à vous convaincre de l’adopter à mon tour.

Witchmarsh. Tout commence par une série d’enlèvements mystérieux dans une bourgade au fin fond du Massachusetts, États-Unis d’Amérique. Votre rôle, en tant qu’équipe d’investigateur, est d’enquêter sur les faits. Mais ne vous attendez pas à vous confronter à un tueur en série banal ou à un gang d’esclavagistes nostalgique du commerce triangulaire parce qu’ici, l’étrange et le surnaturel défieront la réalité.

En effet, comme l’a bien précisé le studio Inglenook Games en charge du projet, Witchmarsh s’inspire très largement de l’univers de l’auteur américain Lovecraft. Oui, Lovecraft, vous savez, le maître de l’horreur qui nous a régalé de récits à en faire frissonner l’échine : Herbert West réanimateur, Les rats dans les murs ou le cultissime Appel de Cthulhu. Sans en savoir beaucoup plus sur le scénario de Witchmarsh, il est fort à parier qu’un soupçon de tentacules baveux viendra saler l’aventure des quatre enquêteurs que nous incarnerons.

Outre un scénario et un contexte alléchants, c’est bel et bien sur un bon gros RPG qu’il faudra compter. Création de personnages, choix de la classe, expérience, loot, boss optionnels, bref du classique mais du classique à la sauce Inglenook Games qui, à travers une interface délibérément rétro et inspirée par nos plus belles feuilles de personnages de jeu de rôle, donne le ton sur leur projet.

À l’heure actuelle, ce que nous savons du système de combat est qu’il sera dynamique, axé à la fois sur l’action et la stratégie et qu’il pourra se savourer seul ou, ô bonheur, en coopération jusqu’à quatre joueurs. À nous les soirées à déambuler dans des marais à la recherche d’indices tout en se fritant contre des sorcières sataniques mangeuses de tofu !

D’ailleurs, en parlant d’indices, l’enquête sera bien évidemment au cœur du gameplay de Witchmarsh. Après tout, cette affaire de disparitions ne va pas s’élucider toute seule et il faudra mettre les mains dans le charbon afin d’en venir à bout. Pour ce faire, de nombreux indices seront à découvrir et feront avancer l’histoire principale d’une manière particulière car selon Inglenook, l’interprétation et la compréhension du joueur quant aux éléments de l’enquête rassemblés influenceront le déroulement du scénario. Le concept est bien trouvé mais il ne s’agit pour le moment que de promesses et il faudra attendre la sortie du jeu pour découvrir comment ce système a été pensé.

Enfin, comme je le disais plus haut, un RPG à l’ancienne (ou plus récent) propose bien souvent de choisir le métier de ses personnages ou autrement dit, sa classe : guerrier, voleur, paladin… Dans un contexte années 20, ces classes ont bien évidemment été pensées pour l’époque et c’est dans la peau d’un gentleman, d’un technicien, d’un illusionniste, d’un conservateur ou d’une des sept autres classes (voire neuf si le palier des £90k est atteint) que nous pourrons écumer le monde de Witchmarsh.

Une dernière information pour la route, et pas des moindres puisque du côté de la musique, c’est le talentueux Fransisco Cerda – compositeur de la bande originale de Gunpoint et de Jamestown, toutes deux de très grande qualité dans un genre différent – qui signera la plupart des pistes dont on devine déjà, à travers le trailer, l’inspiration jazzy.

Vous savez tout, ou presque. N’hésitez pas à vous rendre sur la page Kickstarter du projet qui a déjà atteint la moitié des 50.000 £ en seulement quatre jours. Si vous souhaitez offrir quelques piécettes aux développeurs et apporter ainsi votre fervent soutien, vous aurez jusqu’au 15 juin pour le faire. Maintenant, la question est de savoir si oui ou non, je vous ai convaincu sur le gros, très gros potentiel de ce jeu…

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